Consultations pour cet article :
ARTivision est une page Web strictement personnelle de :

Fred.IDYLLE - COPY RIGHT 1997

Pour tout contact avec ARTivision
fred.idylle@orange.fr

Bonne lecture !
Communiquez nous vos commentaires.
Merci d'avance.
Adresses du site :


L'article de Déc. 1923 du lieutenant-Fitzug Green dans le "Popular Science Monthly".


I Introduction.

      Chacun connait le dicton : "Il n'y a pas de fumée sans feu ". Lorsqu'un personne parle d'une chose totalement incroyable, il y a des chances qu'à l'origine de son récit, soit un fait inexplicable par le commun des mortels. Bien qu'à l'époque Le Lieutenant Green ne pouvait que faire des suppositions sur de prétendues iles arctiques aperçues par d'autres explorateurs, il n'en reste pas moins vrai, qu'il fait ici aussi état de traditions des esquimaux particulièrement surprenantes.

      Pour mieux éclairer ce qui va suivre, il nous importe d'abord de vous reprendre quelques paragraphes de l'article :
http://www.artivision.fr/docs/ouverturespolaires.html

, que nous avions structuré en couleurs dès le 08/05/04 (et que nous venons de rénover). Voilà de quoi il s'agit :

      Début de citation :

      "    L’explorateur arctique norvégien, le Dr Fridtjof Nansen, relate plusieurs événements anormaux lors de son expédition le plus au nord, à bord de son navire le "Fram".

    De tous les explorateurs que nous ayions répertoriés, Nansen est le seul à être allé aussi près de l’ouverture du pole Nord, sans la découvrir, ni y entrer. Quelques unes des observations de Nansen confortent la localisation possible de l’ouverture du pôle, au nord des iles de Nouvelle-Sibérie :

    -D’abord, Nansen a découvert une portion substantielle d’océan ouvert au nord des iles de Nouvelle Sibérie. En opposition, lors de son passage au nord de la Norvège et de la Russie vers les iles de la N-Sibérie, il a dû rester près des côtes pour laisser passer la glace. Et plus tard, au nord des iles de la N-Sibérie, en sept. 1893, en cheminant vers le nord, ils n’ont pas trouvé de glace jusqu’à 79° de latitude Nord. Seulement après 7 jours de route vers le nord là où s’étale l’océan ouvert, ils ont atteint la banquise au nord des iles de la N-Sibérie.

    - Ensuite, à leur surprise, sur la banquise, ils ont trouvé un nombre important d’oiseaux de races différentes (snipes, mouettes) , ainsi que des renards, morses et ours polaires qui indiquaient qu’ils étaient à proximité de terres au nord.

    - Ils ont passé l’hiver avec leur bateau pris dans la glace, et en attendant la fin de saison, ils ont entrepris des mesures & observations scientifiques. Ils ont trouvé des roches, de grande quantité de boue et des bois flottants sur plusieurs icebergs, ce qui indiquait à Nansen que la plupart de la glace Arctique proviendrait d’une rivière, peut-être plus au nord qu’ils ne l’étaient ensuite, sur une terre non-cartographiée.

    - Au milieu de l’hiver, le 17 janv. 1894, à 79° Nord- 135°29"E, les observations de Nansen montrent qu’un vent du nord montait la température, tandis qu’un vent du sud la baissait, indiquant que l’air chaud venait du nord en hiver (peut-être d’une terre plus au nord réchauffée par un soleil intérieur). Curieusement, Nansen a découvert que la tempéraure de l’eau de l’océan était aussi plus chaude au fur et à mesure qu’il mesurait profondément dans la glace ; tout comme la température de l’air au dessus de la glace quand elle fut mesurée depuis le bateau : elle était plus chaude que près de la glace.

    -Ensuite à 80°1’’Nord, les 16-19 Février, quand Nansen se situait à 303 miles du centre de l’ouverture (selon mon estimation de sa localisation), il a vu un mirage du soleil. Ils étaient problablement sur le bord de l’ouverture polaire. Ils ont pensé que cela devait être un mirage de notre propre soleil. Mais il y a une possibilité que cela puisse avoir été un mirage du soleil interieur. A la page 162, Nansen a noté "Lundi 19 fevrier.. Hier et aujourd’hui encore, nous avons vu le mirage du soleil, aujourd’hui il était haut au dessus de l’horizon et semblait former un rond, une forme de disque". Il remarqua qu’il était brumeux, avec une couleur rouge floue, identique à la description du soleil interieur donné par Olaf Jansen, dont le père pensait aussi la 1ère fois, qu’il s’agissait d’un mirage, lorsqu’ils l’avaient aperçu pendant leur séjour de 1829 vers le monde intérieur (à travers l’ouverture du pôle Nord, au nord-est de la Terre de Frantz Josef).

    - L’été arrivant, Nansen sortit sur la banquise et a trouvé une substance identique au pollen qui semblait couvrir la glace de part et d’autre, d’une couleur brunâtre. L’explorateur de la terre creuse Olaf Jansen, explique que les côtes nord du monde intérieur, sont couverts de vastes prairies où poussent les fleurs, dont le pollen est transporté le long des glaces arctiques par l’ouverture polaire. Puis de la poussière volcanique est tombée sur le Fram et s’est posée partout, causant inconfort et irritation. Nansen écrit dans son journal de bord: " rentrons à la maison. Pourquoi restons nous ? Il n’y a rien sauf de la poussière, de la poussière." Il a dû y avoir une eruption volcanique à ce moment là dans le continent interieur, près de l’ouverture du pôle, car il n’y en avait aucune à la surface. La poussière a dû voler et être transportée à travers l’ouverture polaire jusqu’à la glace et jusqu’au navire de Nansen, le Fram.

    Avant son expédition Arctique, Nansen était allé en Russie consulter leurs experts et connaître leur opinion sur le mirage de la terre de Sannikov, au nord des iles de N-Sibérie. Ces dernières sont des iles qui même aujourd’hui sont couvertes d’ossements de mammouths et autres animaux de la terre interieur, dont Olaf Jansen prétend qu’ils tombent dans des crevasses de glace des rivières de la terre intérieure, qui les emportent au delà de l’ouverture du pôle, où ils sont congelés et acheminés plus tard à la mer et éventuellement terminent leur course sur les rivages du nord Arctique. Rappelez-vous le rhinocéros laineux, le lion des steppes, le dain géant, le mammouth, le renard et le cheval d'une race résistante que les scientifiques affirment être préhistoriques ont été découvert conservés dans la glace arctique.Récemment, ces scientifiques ( these scientists) avaient essayé de trouver quelques restes de ces animaux exotiques congelés et préservés dans la glace Arctique. lls veulent relever des échantillons de chair congelée pour cloner ces animaux exotiques et commencer une sorte de Jurassic Park. Savent-ils qu’il existe déjà un Jurassic Park, à l’intérieur de notre Terre creuse, qui peut être atteint par l’ouverture du pôle Nord, au nord des iles de N-Sibérie, là d’où viennent toutes les carcasses exotiques congelées?

    Au côté opposé de l’Arctique à partir des iles de N-Sibérie, le Lt Green de l’US Navy avait accompagné Mc Millan dans son expedition au nord-ouest de l’île d’Ellesmere, en suivant le mirage de l’ile de Crocker, que Peary avit vu au Cap Thomas Hubbard, en chemin vers le nord pour découvrir le pole. Mc Millan était revenu après avoir parcouru 120 miles sur la banquise, car le mirage de l’ile de Crocker continuait d’apparaître même plus au nord quoiqu'il avance. Plus tard Lt Green publia un article dans le "Popular Science Monthly", en décembre 1929, révélant qu’il était convaincu que l’ile de Crocker existait encore et qu’il avait même persuadé la Navy de construire un dirigeable (le ZR-1) qui irait tenter un survol de la terre.

    Voici la carte Arctique du Lt Green, montrant la position estimée de cette terre inconnue, que McMillan et ses esquimaux interprétaient en mirage :



    Dans les régions du monde au climat plus chaud, un mirage ressemble à de l’eau à l’horizon car il reflète le ciel bleu. Mais en arctique, un mirage est dû à de l’air chaud et humide qui, venant de monde intérieur, sort de l’ouverture du pôle. Cette couche d’air chaud au-dessus de l’air froid près de la glace, provoque des mirages ou des réflections du sol (ou de la glace) sur l’océan - non pas le ciel, comme dans les régions plus chaudes où la température de l’air devient aussi plus froide avec l’altitude. C’est d’ailleurs exactement le contraire dans les cas de l’Arctique et Antarctique : la chaleur, l’humidité de l’air émanant de l’intérieur du creux de la Terre par les ouvertures polaires, monte au dessus des glaces et sert de bouclier d’air qui reflète les objets du sol. Jan Lamprecht, dans son livre "Hollow Planets", donne des preuves solides que le mirage de la terre de Crocker vu par Peary et celui de la terre de Bradley vu par Cook, peuvent facilement avoir été une double image inversée de terre, le long de l’ouverture polaire, située quelque part au nord-ouest de l’ile d’Ellesmere, dans une région que Lt Green a nommée sur sa carte "Zone inexplorée". Remarquez que mon estimation de la position de l’ouverture polaire est dans la "zone inexplorée" de Green. Quoiqu’il en soit, la terre que Green pensait localiser, est située justement le long de l’ouverture polaire.

    Une autre histoire curieuse liée à la position estimée de la Terre de Crocker, par Lt Green, est la disparition de la colonie Viking du Groenland. En 985 ap J.C, Eric Le Rouge découvrit le Groenland et s’y installa avec d’autres résidents Viking d ‘Islande. La colonie Groenlandaise était composée de 2 implantations sur la côte ouest du Groenland, une plus au nord que l’autre, et tous restètent plusieurs siècles , mais ensuite comme l’Europe subissaient la guerre et les maladies telle la peste, les norvégiens perdirent contact avec leurs colonies arctiques en Islande et au Groenland. Le dernier bateau connu, est revenu de leurs colonies en 1410. Quand les Ages Sombres furent passés, le Groenland fut redécouvert, avec l’établissement de la 1ère implantation moderne de Hans Egede, en 1721. Tout ce qui pouvait être retrouvé des pionniers Viking fut des ruines et des animaux. Même l’auteur Vilhajalmur Stefansson, qui traite de l’Arctique dans son livre "UNSOLVED MYSTERIES OF THE ARCTIC" ,

  

a conclu que la disparition de la colonie Viking, était un mystère. Les colons Viking ont apparemment migré de plus en plus au nord où ils chassaient et pêchaient plus facilement, jusqu’à ce qu’ils disparurent.

    En essayant de déterminer où la colonie Viking du Groenland est allée, Lt Green dit avoir étudié et repertorié les traditions Eskimo. Les Esquimaux disent que les Vikings avaient migré plus loin vers le nord et qu’un jour ensuite leurs hommes ont trouvé un paradis au nord – un endroit dont les Esquimaux ont toujours entendu parlé, mais s’en sont toujours écartés pensant que des mauvais esprits l’habitaient. Les premiers explorateurs Vikings revinrent et racontèrent au reste de la colonie, leur merveilleuse découverte. Tous se préparèrent, chantant tout heureux, et prirent le départ vers le nord sans jamais revenir. La tradition Eskimo dit qu’au delà de la glace au nord-ouest, dans la direction de l’ile de Crocker (vu par Peary) et de l’ile de Bradley (vu par Cook), se trouve " une terre chaude recouverte de verdure toute l’année, peuplée de gros caribous et de bœux musqués". La tradition s’étend, "Ils en parlent même à ce jour, le long de la voie ferrée cotière du nord". Le Lt Green montre cette voie ferrée sur sa carte. Elle est située dans la partie ouest du Groenland, s’étend autour de l’ile d’Ellesmere, puis sur la banquise en direction du nord ouest vers la terre dont Green parle en "Zone Inexplorée". Il s’agit de la même zone que j’ai estimée pour l’ouverture polaire.

    Jan lamprecht a une carte à la page 193 de son livre, " HOLLOW PLANETS "



montrant la position et les directions des témoignages de mirages de terres anormales dans l’Arctique, introuvables sur une carte actuelle. En prenant ces témoignages et en les croisant avec les positions estimées et leurs points d’observations, nous avons alors une autre indication de la position de l’ouverture polaire. Soit : au nord des iles de la Nouvelle-Sibérie, là où les russes ont vu le mirage de la terre de Sannikov, au nord-ouest de l’ile d’Ellesmere, là où ont témoigné l’Amitral Peary , Lt Green et Mc Millan pour l’ile de Crocker . L’ile de Bradley a aussi été vue dans ce périmètre par l’explorateur polaire Dr Cook. A partir d’Alaska, de la Baie d’Harrisson, le Capitaine Keenan a aussi vu une terre vers le nord-ouest. Si on dessine une droite sur chacune de ces positions où les témoignages ont eu lieu, en direction des terres ou mirages observés, nous arrivons à nouveau à la zone que j’ai determinée pour l’ouverture du pôle nord :

141° E de longitude, 84,4° N de latitude.
"

Fin de citation.

II Genèse de l'affaire .


    Voici maintenant une modeste traduction de l'article de Déc. 1923 du lieutenant-Fitzug Green publié dans le Popular Science Monthly, dont les pages d'origine sont placées à :

http://www.hollowplanets.com/popsci01-n.htm
http://www.hollowplanets.com/popsci02-n.htm
http://www.hollowplanets.com/popsci03-n.htm
http://www.hollowplanets.com/popsci04-n.htm


Début de citation :

Popular Science Montly

Editeur Summer N Blosson.

Décembre 1923.

Le ZR-1 découvrira-t-il un paradis polaire ?


     Voici une des plus remarquables histoires jamais publiées débouchant sur des possibilités scientifiques. L'article exclusif du commandant Green, a toute la saveur d'une fiction romantique. Mais, cependant, cet article est fondé sur des observations scientifiques d'un explorateur vétéran de l'Arctique, et est corroboré par de fascinantes légendes des Esquimaux. Aucune aventure, depuis celle de Christophe Colomb, n'a eu une telle puissance d'évocation aux yeux du monde que celle proposée par le ZR-1.

     Dans le fascicule "Popular Science Montly" de Novembre 1920, On parlait déjà d'un "énorme dirigeable de type Zeppelin qui permettrait à un futur explorateur d' étudier la géographie des pôles, d'une manière vraiment scientifique.". Maintenant cette suggestion va pouvoir être accomplie par le prochain vol transpolaire du nouveau dirigeable de la Marine lors du prochain été. Quel en sera l'aboutissement ?


Le nouveau dirigeable geant de marine ZR-1 dans le vol d'essai.
Si il fait le voyage à travers le Pôle nord été prochain ,
il prouvera selon les dires de
Vilhjalmur Stefansson (célèbre explorateur arctique),
"un des moments décisifs dans l'histoire"
.

     L'image ravissante du Commandant Green d'un doux paradis polaire représente, dit-il , simplement une possibilité extraordinaire d'exploration aéronautique de l'Arctique. Dans cet article il énonce les faits comme il les a rassemblés. Que vous puissiez apprécier ou non cette théorie, vous ne manquerez pas de la trouver asolument fascinante.

Par le lieutenant-Commandant Fitzhug des Etats-Unis d'Amérique

     Dans le vol transpolaire proposé par l'énorme nouveau dirigeable de la Marine le ZR-1 (le Shenandoah), au prochain été, se trouve la plus excitante éventualité qui ne se soit présentée jamais à un simple collège d'explorateurs.

     Au centre de la surface inconnue de la Mer Polaire, peut être découvert un vaste continent chauffé par des feux sous-terrains, et habité par les descendants de la dernière colonie Norvégienne de Groenland.

     Cette idée est si effarante qu'on pourrait la juger digne de l'imagination la plus crédule. Pourtant elle est avec éclat, encouragée et soutenue non seulement par l'histoire et la tradition, mais par aussi le test rigoureux de l'analyse scientifique.

     Mais soyez donc témoins des faits stupéfiants suivants :

     Dans les limites de la Mer Polaire s'étant le plus grand secteur inexploré de la surface du globe: 1 000 000 miles carrés sur lesquels aucun humain n'a pu jeter un oeil ! Regardez sur la carte ci-dessous. La plus grande partie de cet énorme zone se situe du coté de l'Alaska après le pôle Nord :



     Du côté européen s'étend l'Islande qui est placé grosso modo symétriquement à cette zone inconnue par rapport au sommet du monde (pôle Nord) .

     Ce fait est significatif. Les experts s'accordent donc presque unanimment qu'une nouvelle terre arctique sera trouvée par le ZR-1. Le docteur Harris, l'expert concernant les marées à Washington, D. C., a déclaré ily a bien longtemps que les données il avait établies sur les courants de l'océan polaire l'avaient convaincu que l'existence d'une grande masse terrienne au voisinage du Pôle nord, était incontestable.

Les ancêtres de la Colonie Perdue des Vikings qui mystérieusement
disparurent du Groenland des siècles auparavant seront-ils trouvés,
vivant dans le chaud continent polaire ? La tradition des Esquimaux
décrit dans des termes limpides, que les Hommes Blancs
émmigrèrent soudainement en direction du nord,
vers une contrée merveilleuse que les autochtones connaissaient de longue date
- une terre où l'été est sans fin
et couverte de végétation et de gibiers .


     Ajoutez à cette suite d'évidences, que des géologues confirment tout cela en se basant sur la puissante activité volcanique assise sur une ligne bien définie allant le Nord Pacific, en passant par l'archipel japonais, et les brûlantes Aléoutiennes , et en avant vers le Pole.

     Cet axe de séismicité au travers du globe divise presque en deux la région inconnue de l'océan polaire. De plus, cette ligne, balancée à 180 degrés, toucherait l'Islande, une des régions au volcanisme le plus actif du globe. Ceci est un autre fait significatif.

     Encore plus : il y a de nombreuses années, lors d'une saison très claire, le capitaine Keenan, un baleinier américain, a rapporté qu'il avait vu un nord-est du Point Barrow , une terre. Peary, au cap Thomas Hubbard, aperçu en direction du nord-ouest diverses crêtes éloignées. Une telle évidence est incontestable. Le nouveau continent semble être déjà à portée de mains !

     Et il ne peut être qu'une masse de terre importante.

     Voyons maintenant, ceux qui pourraient en être les habitants ?

     Eric le rouge a découvert le Groenland dans 985 A.D. Il a rapporté des contes remarquables des fjords verdoyants, aux longs jours ensoleilés, aux collines couvertes de gibiers, des blocs de glace craquant sous le fardeau de gros phoques, et des baies pullulant de poissons.

Prospérité des Vikings.

     La colonisation a commencé immédiatement. Et d'après les admirables contes d'Eric, les Vikings entamérent là une considérablement prospérité. Dans les archives de Bergen, peuvent être découverts aujourd'hui les témoignages écrits pour leurs contributions princières en ivoire et pétrole aux croisades infortunées.

     Le dernier bateau connu pour être retourné en Norvège des colonies arctiques de ce pays est arrivé en l'année 1410. Nous avons découvert qu'il a apporté une riche cargaison. Son rapport mentionnait des Norvégiens heureux et prospères de retour du nord avec de la santé et une notion d'indépendance croissante, en dépit de leur environnement rigoureux.

      Cependant, en 1914, Europe devenait un désordre. La peste et guerre balayait la civilisation. La maladie pestilentielle bâtait son plein avec son cortège de morts d'honnes. Et alors la route maritime du nord fut oubliée.

La colonie perdue : une énigme mondiale.

     Les âges sombres passés, la nature poussa de nouveau les hommes à chercher dans le monde la connaissance et pour la richesse. Le Groenland était redécouvert. Hans Egede établissait là le premier établissement moderne en 1721. Mais le rapport qu'il y fit fut tragique au-delà de toute pensée :

     La colonie norvégienne, forte de 10 000 individus - peut-être 100 000 - à un homme près, avait disparu mystérieusement!

      Cela a été appelé : "La plus grande énigme dans l'histoire du Monde". Cela a été dénommé : Le mystère déconcertant de la colonie perdue norvégienne.

      Où sont-ils donc allés ?

     Où donc n'ont-ils pas pu se rendre serait la question plus adéquate ? Pas en mer dans des navires, car ils n'en avaient que un ou deux et au Groenland, vivant au dessus de la ligne où pousse les arbres, ils n'avaient pas assez de bois pour en construire d'autres. Ils ne furent tuer par des Esquimaux, car ces derniers forment le peuple le plus affectueux de ce monde, et ne connaissent rien de l'art de la guerre. Ils ne furent pas non plus balayés par certain germe d'une affreuse virulence, car ces germes ne prospèrent pas dans les régions polaires.

     Que s'est-il donc passé ?

     Examinons la tradition des esquimos : Elle nous traduit en dans des termes lumineux que les Hommes Blancs, essaimèrent soudainement en direction du nord vers une terre merveilleuse que les indigènes esquimaux connaissaient de longue date. Mais par peur des esprits néfastes, aucun esquimau n'avait jamais osé emprunter cette voie.

Traduction de l'encadré intitulé : "An Adventure in the Icy Desert"

Une aventure dans le désert de glace.


     "Avec mes propres yeux , J'ai vu au Groenland les ruines de pierres des maisons de la dernière colonie norvégienne" a écrit le commandant Green. " Avec Donald B. Mac Millan, j'ai essayé d'atteindre le continent polaire qui pourrait se trouver dans la zone maritime nord du Canada."

      En tant qu'explorateur aguerri de l'Arctique et maintenant aidé de l'amiral Williams, Président du Collège Naval de Guerre de Newport RI, Green a entrepris une étude exaustive des fascinantes possibilités de découvertes dont il est question. après sa nomination à l'Académie Navale US de Annapolis, il participa à L'expedition arctique de la Terre de Crocker en tant qu'ingénieur et physicien en 1913. Il passa 3,5 années dans les régions polaires.

     Au printemps de 1914 avec Mac Millan et deux esquimaux, il parcourrut en luge plus de 1000 miles au travers de la Terre d'Ellesmere et dans la mer polaire, dans le but de trouver cette terre que les experts en marées affirment pouvoir se trouver à l'intérieur de cette zone inexplorée d'un million de km2. Il a aussi exploré une portion inconnue de la Terre d'Axel Heiberg.

     L'année suivante, après que leur navire de secours ait été pris dans les glaces du détroit de Smith, le commandant Green, avec deux autres membres de l'expédition plongèrent vers le sud, et croisèrent en descendant la partie inhabitée de la côte du Groenland et ils atteignirent alors la colonie danoise, 5 mois plus tard en 1916. Ils rejoignirent New York en passant par Copenhague en automne et ils rencontrèrent la Flotte Atlantique normalement comme cela était prévu.

     Au printemps suivant, Green devint le lieutenant porte-drapeau de l'amiral Rogers, placé à la tête de la division US des bateaux de guerre en liaison avec la Grande Flotte Britannique des eaux européennes.

Fin de l'encadré.

Action de lavage en Islande, où sources chaudes et des boues en ébullition abondent.
Un plan d'ingénierie pour l'utilisation de la vapeur chauffante
des geysers de l'ile entière, a été envisagé récemment.
Et ce n'est pas un rêve chimérique, dit le commandant Green
que d'imaginer que, l'Islande puisse avoir un partenaire géographique
placé symétriquement de l'autre côté du Pôle
- une région, au climat doux et à la végétation luxuriante, entretenus toute l'année
par des sources chaudes et des geysers .


     La terre est tiède et toujours couverte en été de verdure. Elle est peuplée de caribous et de bœufs musqués, et elle s'étend disent-ils même actuellement dans la direction côtière indiquant le nord. Cet itinéraire a été emprunté par nos expéditions américaines Peary, Kane et Hayes , et tous l'ont utilisé. Il a toujours été l'itinéraire le plus facile, tout comme le plus abondant en nourriture naturelle de phoques et de morses. Pour nos explorateurs, il a n'a pas été une piste facile. Mais pour les colons norvégiens dont les aïeux ont passé 10 générations au nord du cercle arctique, il a dû être plus facile de voyager que fut la traversée des plaines occidentales par les pionniers américains.

Voici la conception d'un artiste de la découverte d'un possible "Paradis polaire",
par le ZR-1, et cela est basé sur l'article imaginatif du commandant Green .
.      Cette terre, l'explorateur le croit, peut être de la taille de la Pennsylvanie,
et être entourée par une cordilière montagneuse élevée ayant des glaces éternelles et enneigées.
Derrière un voile de brouillard s'étend un plateau fertile
et chaud grâce à des jets d'eau chaude, des geygers et des bassins bouillants qui neutralisent le froid.
L'illustration montre les possibles demeures des descendants de la colonie norvégienne disparue.


L'attrait du Nord.

     Imaginez la situation terrible dans laquelle les norvégiens isolés du Groenland se sont trouvés. Pas de débouchés pour leur commerce. Aucune source d'approvisionnement pour les simples, mais indispensables utilités de la vie. Aucun contact avec les amis et familles retournés à la maison. Une génération ou deux peut-être, empreintes d'attente. Les plus jeunes hommes dépités auraient pu se diriger vers le nord ou suivre un itinéraire en direction du sud. Mais soudainement comme un obus explosant au sein de cette colonie abattue, arrive une nouvelle merveilleuse. "Nous avons trouvé un paradis polaire avec soleil, gibier, verdure, à facilement une nuit lunaire de navigation en direction du nord. Une petite promenade sur la banquise. Venez donc." Qu'est-ce qu'ils pouvaient y attendre ? Un siècle s'est écoulé depuis le départ du dernier navire. La dernière personne à avoir vu un vrai norvégien est morte. La patrie est devenue un mythe. Aussi "ils s'entassèrent en chantant le départ ". La légende des natifs les conduit en direction du nord. Ils ne retourneront jamais. Le fait n'est pas du tout surprenant si ce que nous pensons est vrai - qu'ils ont trouvé une contrée de lait et de miel à l'intérieur même du pack polaire - Et il est parfaitement logique de supposer que leurs descendants y seront découverts l'été prochain par le ZR-1 dans un isolement dramatique.

     Retournons aux données scientifiques sur lesquels se base, cette incroyable supposition. La collection des volcans d'Islande est à peine répertoriée. Elle a 107 cratères majeurs de faibles limites et des milliers d'autres plus mineurs. Le climat d'Islande est tempéré malgré sa localisation arctique. La paix, la santé et la prospérité de ses habitants sont soutenus par sa vapeur naturelle durant 200 années d'isolement de l'Europe dont ce pays a souffert pour des raisons analogues à celle de la colonie norgégienne qui a été séparée de tout.

(Note du Webmaster: Nous reprenons ici la photo déjà placée plus haut)

Cette carte montre l'itinéraire transpolaire
prévu par le ZR-1 de l'Alaska à la Norvège .
Cette route racourcira la distance entre les capitales
européennes et asiatiques de 5000 à 11 000 miles
et traversera ce que les géologues croient être une terre polaire inexplorée
placée symétriquement de l'autre côté du Pôle par rapport à l'Islande.
La ligne courbe en pointillés montre l'éventuel itinéraire suivi
par la colonie norvégienne perdue vers ce monde merveilleux imaginaire de l'Arctique


     De plus, les flux de lave d'Islande ne sont pas toujours issus des cratères habituels. La plus grande partie d'entre eux, viennent normalement de fissures au niveau du sol. Nous pouvons en déduire que des feux souterrains couvent près de la surface. Il n'est pas inhabituel pour les habitants d'être prévenus d'une éruption par la soudaine fonte de la neige et de la glace.

     Des sources chaudes et de la boue en ébullition, existent dans chaque région de l'Islande. Un plan d'ingénierie a été envisagé récemment pour l'utilisation de la vapeur chauffante des geysers de toute l'ïle.

     Dans cette perspertive, il est intéressant de comparer la température moyenne annuelle de l'Islande de 34 ° F ( 1,11 ° C) avec celle du Groenland à la même latitude qui est de moins de 15° F (-9,44°C). Durant l'été les islandais apprécient une période presque comparable à la nôtre de la Nouvelle Angleterre aux USA. La moyenne tourne autour de 60 ° ( 15,55°C).

Comment la barrière de la cordilière montagneuse
de la terre nouvelle pourrait apparaître au loin.


     Ce n'est pas un rêve saugrenu que de proclamer que Islande a une contrée frère sur cette voie. Les jumeaux géographiques sont communs sur notre globe ; le Cap Horn cap et le Cap de Bonne Espérance ; la Méditerranéen et les Caraïbes; les îles de l'Alaska et celles du Japon etc ....

Existe-il là, un Paradis Polaire ?

     Il n'y a aucune vaine spéculation mal dégrossie d'improbabilité de vouloir imaginer un paradis polaire, comme il peut exister une énorme émeraude à l'aise dans sa gangue d'albâtre. A Disco au Groenland, les orchidées enveloppées de vapeurs chaudes naturelles fleurissent à l'exterieur, malgré les rudes mois d'hiver sans soleil .

     En soupesant attentivement tous les faits disponibles, nous pouvons établir la superficie de la nouvelle terre à près 50 000 miles carrés, soit grossièrement la taille de l'état de Pennsylvanie. Son périmètre est circonscrit par une crête de montagnes enterrée dans la neige et glace éternelles, et s'élevant jusqu'à 10,000 pieds en le ciel. Des fiords en forme de serpentin pénétrent au travers de la côte irrégulière de perlée de glace.

     Juste à l'intérieur les montagnes s'étend un voile brumeux, une vapeur qui contraste les températures. A cet endroit, nous pouvons imaginer que l'aspect change nettement. La chaleur d'un monde inférieur régularise le froid. Le blanc de la neige et de glace neutralise promptement le vert des paturages, et l'or des plateaux boisés.

     Nous abordons un niveau sur lequel s'étant symétriquement une demi-centaine d' habitations humaines.

     Les hommes grands magnifiquement vêtus de chemisiers courts et lumineux vaguement appropriées, se déplacent lentement de ci de là. Ils côtoient des femmes avenantes et bien coiffées portant un fin tablier. Les enfants qui rient se précipitent ici et là au travers du bosquet.

     Ces descendants de la colonie disparue ne sont aucunement des savageons. En vérité, nous serions peut-être confondus d'apprendre qu'ils nous dépassent en ce qui concerne la culture, l'étude, la tenue, et l'amélioration sociale. Elles ont harnaché l'énergie naturelle à un degré étonnant. Ils savent les vérités d'autres mondes. Ils ont maîtrisé les secrets de la santé.

Une révolution commerciale en puissance.

     Pourtant nous n'avons pas besoin de rougir vis à vis de la trouvaille éventuelle du ZR-1. Il y a d'autres situations comportant des faits plus froids et plus rigides que n'en pourrait décrire un roman.

     Par exemple, un itinéraire aérien polaire réduit la distance entre les capitales européennes et asiatiques de 11.000 à 5.000 milles. Un vaste volume de commerce et de trafic sera guidé d'Amérique vers le Pôle.

     Quoique puisse être la terre qui s'étend à proximité du Pôle, elle assurera une position stratégique dans l'océan polaire. L'appréciation de ce fait est démontrée par l'annonce d'Amundsen qu'il fera un grand effort pour être le premier à faire la traversée et elle inclura trois avions. Et il y a des chuchotements que deux autres puissances envisagent de se mettre au départ de la course.

     L'Alaska alors doit s'y mettre et jouer son propre rôle. Elle recueillera la population et s'érigera comme une station-service arctique au passage des avions.

     Le ZR-1 pourrait se mettre en route en début de juin. Le temps est alors calme ; la température quotidienne juste au-dessus du point de congélation. Après son vol de 6.000 milles de Lakehurst à Point Barlow, d'où il décollera eventuellement, il aura alors sa dernière révision et probablement une sortie ou deux au-dessus des champs de glace. Et autour du 8 Juillet 1924, nous devrions connaître la réponse à la plus excitante des énigmes géographiques de l'humanité.

Est-ce qu'un paradis polaire existe ?
Et, si oui, où sont donc les Norvegiens disparus là-bas ?
Le lieutenant commandant Fitzhug Green
photographié dans l'Arctique.


Schéma idéaliste du commandant Green, montrant une coupe transversale du continent arctique imaginé
- un fertile plateau de brume tourbillonante , chauffés à la vapeur par les sources chaudes,
des geysers et les bassin en ébullition et traversé par une gamme des montagnes volcanique.
Derrière cette barrière se lève un voile de vapeur..


III Conclusion .

     C'est le 15 octobre 2008, que nous avons reçu de notre ami canadien Roger Larivière ( était-ce un signe ?), l'adresse du premier volet de ce texte plutôt ardu à traduire, car c'est du style de 1920. Nous avions eu déjà connaissance de ce texte depuis près de 5 ans. C'est alors que nous avons pensé, qu'il était temps qu'ARTivision se manifeste à son sujet. Bien sûr, si vous êtes féru de la langue de Shakespeare, vous pouvez toujours nous rectifier certaines tournures qui laissent à désirer.

     En ce qui concerne les déclarations de Green, son grand optimisme à découvrir des terres nouvelles au delà du Pôle Nord, nous laisse perplexe. Ces terres (Crocker Land et Bradley land, terre de Sannikov, terre d'Andréev) aperçues par d'autres explorateurs et encore jamais visitées à l'époque, pourraient n'être que des mirages atmosphériques dont l'origine serait en provenance des paysages de la zone chaude de l'ouverture polaire. Autrement dit ce sont seulement le sommet de "l'iceberg continental" qui apparaissait. D'autre part l'existence d'une terre vierge au doux climat , comme le prétendaient les esquimaux, ne pouvait déjà à l'époque, que tomber dans l'utra top-secret des nations et Green qui était un militaire ne pouvait ignorer ce fait. Mais, le devoir de réserve lui interdisait d'en parler en public ( Comme il en a été de même pour l'amiral Byrd qui a tout de même laisser échapper quelques bribes de phrases très insolites ).

     D'ailleurs, il est de la plus haute importance que l'on retrouve les ouvrages ou les textes où le lieutenant Green a puisé ses informations surprenantes concernant les dires des esquimaux, que ce soit leur certitude de la présence d'une terre paradisiaque loin vers le nord, ou même leur affirmation que la colonie norgégienne disparue, avait fui aussi en direction du nord.

      Dans ce cas de figure, il ne faut pas s'étonner, ( et ARTivision démontre que ce qui se passe au pôle sud a des fortes analogies avec ce qui se passe au pôle nord) 4 ans après le départ de ZR-1 en 1924, de découvrir dans l'ouvrage "Mondes au-delà des pôles" paru en 1959 d' Amedeo Giannini (qui prétendait que des découvertes inouies auraient été faites par des explorateurs des zones arctique et antarctique de notre planète) :

  


, ceci en page 53 et qui concerne cette fois, l'autre pôle de la planète :

" La découverte mémorable, le 12 Décembre 1928, d'une terre jusque là inconnue, au-delà du Pôle Sud, découverte faite par le capitaine Sir George Hubert Wilkins, exige que la science revise la conception qu'elle s'était faite depuis 400 ans du profil sud de la Terre : Dumbrova explorateur russe."

      Mille fois hélas, encore une fois, ce Giannini (qui ignorait tout des trous polaires et de la théorie de la Terre creuse), ne nous dit pas dans quel document, il a découvert cet extraordinaire déclaration de l'explorateur russe Dumbrova. Nous demandons donc à tout internaute qui connaît parfaitement le russe, de tout faire pour retrouver la trace et les écrits de ce Dumbrova. C'est dire combien c'est important, car il y va de notre plus grande compréhension de notre planète.

     Mais avançons dans le temps et de même page 14, on peut lire :

    " 1956 le 13 Janvier : On January 13, members of the United States expedition accomplished a flight of 2,700 miles from the base at McMurdo Sound, which is 400 miles west of the South Pole, and penetrated a land extent of 2,300 miles beyond the Pole." (Radio announcement, confirmed by press of February 5). " (Le 13 janvier, des membres d'une expédition américaine ont entrepris un vol de 2700 miles (4320 km), de leur base de Mc Curdo Sound, qui se trouve à 400 miles (640 km) à l'ouest du pôle Sud. Ils ont pénétré dans un territoire étendu de 2300 miles (3680 km) au-delà du pôle" (Annonce faite à la radio et à la presse le 5 février 1956) ).

    De nombreux sites bien équipés (ce qui n'est pas notre cas) ont présenté la super déclaration précédente et il est étonnant que jusqu'à présent, aucun des auteurs de ces sites n'a eu l'idée de présenter la phococopie d'un journal quelconque de l'époque avec cette incroyable déclaration alors que l'on connaît parfaitement le jour de la publication : le 5 février 1956 . Alors si vous voulez chers internautes amis, donner un bon coup de fouet sérieux à cette affaire, faite (si vous en avez les moyens) un petit voyage dans le temps jusqu'en 1956 du coté des journaux américains de l'époque succeptibles de présenter un tel entrefilet.

    Enfin jetons un coup d'oeil furtif à ce que Giannini nous dit en page 59 :

    It would be most fanciful to contend that any unkrnown land existed beyond the Pole points if one believed that the phrase "over the Pole" really means that explorers of the past went over the Pole points from one side to the other side of a supposedly "isolated globe" Earth. Under such circumstances there could be no "beyond" other than the space originally conjectured. But such performance from one side to the other side of an "isolated globe" Earth is an aspect of popular misconception. (Il pourrait être très imaginatif de se satisfaire d'apprendre qu'une terre existe au-delà des Pôles, si l' on admet que la phrase "au dessus des pôles" signifie en réalité que les anciens explorateurs sont allés au-dessus des pôles, de part et d'autre de notre supposé "unique globe terrestre" en prenant en considération un aspect de la conception populaire éronnée)

    The 1928 polar expeditions of Captain Sir George Hubert Wilkins and Rear Admiral Richard Evelyn Byrd, U.S.N., did penetrate beyond the South Pole point in a southerly direction and discovered that land extended at least five thousand miles BEYOND the original mathematized southern "end" of the Earth. (Incidentally, that estimated five-thousand- mile extent represents the greatest estimate possible through triangulation. And there is no other means for estimating. ) Modern expeditions have penetrated into that five-thousand mile land extent, but its end has not yet been reached. ( En 1928 les expéditions polaires du Capitaine Sir George Hubert Wilkins et du Vice Amiral Richard Evelyn Byrd des USA ont pénétré effectivement au-delà du Pôle Sud dans la direction du sud et ils ont découvert cette terre s'étendant au moins 5 000 miles au-delà de l'extrémité mathématique originelle sud de la Terre. (A ce propos cette estimation de 5000 miles représente la meilleure obtenue par triangulation et il n'y a pas d'autre moyen d'y arriver). De modernes expéditions ont pénétré dans 5 000 miles d'une extention territoriale, dont l'extrémité ne fut pas atteinte....


    Comme d'habitude hélas Giannini ne révéle pas de quels documents, il a tiré ses informations. Comme c'est dommage.

    D'autre part, nous avons vainement cherché sur Google le récit détaillé du voyage de ce fameux ZR-1 autour du 8 Mai 1924. En tapant sur Google l'expression ZR-1 + "pôle Nord" , on obtient cependant ceci de très important :

Debut de citation :

L'histoire des dirigeables
4 Septembre 1923, le 1er rigide américain le ZR-1 Shenandoah. ... Le 12 mai, il survole le pôle Nord et gagne l'Alaska, 5 500 km en 68 h et 30 min. ...
www.blimp-n2a.com/histoire.htm - 57k - En cache - Pages similaires
Fin de citation.

     Si nous avons reproduit ce passage de Google , c'est à cause de son importance et du fait qu'il pourrait disparaître d'un moment à l'autre...

     En effet vous avez bien lu, nous l'espérons que Google a écrit dans ce passage : "12 mai , il survole le pôle Nord et gagne l'Alaska, 5 500 km en 68 h et 30 min..." Il va de soit que ce 12 Mai est de 1924

     Nous avons alors été sur le site mentionné :

www.blimp-n2a.com/histoire.htm

et nous y avons trouvé, seulement ceci :

" 4 Septembre 1923 : Le 1er rigide américain le ZR-1 Shenandoah. Construit à partir des données techniques du Zeppelin L49, volume 80 000 m3, long de 206 m, dirigeable gonflé à l'hélium."

    Mais hélas la phrase qui nous intéresse au plus haut point, "Le 12 mai 1924 il survole le pôle Nord et gagne l'Alaska, 5 500 km en 68 h et 30 min. ...", ne figure pas sur le site...et nous avons écrit au Webmaster pour en savoir plus. Nous attendons sa réponse. Si un aimable internaute pouvait découvrir des données supplémentaires sur cette expédition, nous lui en serions infiniment reconnaissant.

    Cependant il aussi utile de préciser que sur le site qui est le Whos' who des sites concernant les ballons dirigeables :

http://www.ballooninghistory.com/whoswho/who'swho-m1.html

, nous avons aussi trouvé cette imformation :

McCRARY, Frank Robert            USA          #-54 (1880-1952)                  (GB)
See APPENDIX-AR.                 Military Balloonist.
b: 1 Oct.1879 Lonoke, AR;
d: 13 Jun.1952 Oakland, CA.
e: U.S. Naval Academy, 1901; FIRST Navy LTA pilot.
s: Officer in U.S. Navy (LtCmdr-1915); Naval Aviator #91; 1915, One of 3 Navy airship designers (DN-1/ZR-1); 1917, Chief of Aeronautics Bureau; Second Director of Naval Aviation (Benson was #1); 1918-19, Served in France and Ireland; 1923, Commander (first) of "Shenandoah" airship; 1927, Commander of San Diego Naval Air Station; 1930, Commander of Aircraft Carrier "Saratoga"; 1940, Commander of Lakehurst Naval Air Station; 1945, Commander of Alameda Naval Air Station..........

      Il est très étonnant que ce site ne parle pas non plus de l'expédition du ZR-1 (le Shenandoah) faite le 12 Mai 1924 (voir plus haut) en direction de l'Alaska via pôle Nord. Comme ce militaire McCRARY Frank Robert, fut le premier en 1923 à piloter le dirigeable "Shenandoah", on peut supposer que ce fut aussi lui qui en 1924 aurait pu être un membre dirigeant de l'expédition du 12 Mai 1924 en question et dont nous n'avons trouvé pour l'instant sur GOOGlE aucun détail supplementaire, comme-ci ce survol de l'époque du pôle nord avait été rayé des listes.

     Si nous jetons maintenant un coup d'œil sur le grand livre (36,5cm de long sur 26,5cm de large paru en 1987) intitulé "Les grands dossiers de l'illustration" : la conquête des pôles :

   


     On trouve alors, dans cet ouvrage géant, en page 93, consacrée justement à la conquête du pôle par la voie des airs : ceci :



     Nous constatons que cet ouvrage a lui aussi fait totalement l'impasse sur cette expédition du 12 Mai 1924 du ZR-1, faite pourtant aussi par les airs et en plus en direction du pôle Nord, pour nous entretenir en premier lieu directement de l'expédition du Norge ( faite environ deux ans plus tard), dont nous avons déjà parlée dans notre article Recherchemerlibre.html à notre paragraphe :

VI Prolongement en date du 04/04/07 : Le Voyage du "NORGE", du Spitzberg à l'Alaska par le Pôle Nord.


     Ne trouvez-vous pas cela plutôt très surprenant qu'une expédition de dirigeable passant pourtant par le pôle nord, soit tout simplement oubliée dans les annales et les ouvrages traitant du sujet ?

     Soit cette expédition n'a jamais eu lieu le 12 Mai 1924 , et d'où vient donc l'information de Google , soit elle a vraiment eu lieu et pourquoi, on n'en trouve pas pour l'instant une trace tangible dans un ouvrage qui prétend parler de la "conquête des pôles", (et on sait que le terme "conquête" n'est pas beaucoup apprécié sur ARTivision). A vous de juger donc pour l'instant tout cela, en attendant mieux.

     Nous avons aussi decouvert sur le site :

http://jr.skynetblogs.be/post/3837010/histoire-de-laviation-de-1903-a-1940-annee-pa

1923 : La première hélice à pas variable est présentée aux Etats-Unis par son inventeur Turnbull.
01/04/1924 : L'Armée de l'Air canadienne reçoit le préfixe Royal et devient la Royal Canadian Air Force.
19/05/1924 : Le Wing Commander (Lieutenant Colonel) Goble et le Flight Lieutenant (Commandant) McIntyre de la Royal Australian Air Force (RAAF) terminent leur tour d'Australie en avion. Le temps de vol fut de 90 heures à bord d'un Fairey IIID.
..........................................................................
12/10/1924 : Le dirigeable de la Marine américaine ZR3 "Los Angeles", un Zeppelin construit par l'Allemagne au titre des réparations de guerre, quitte Friedrichshaven en Allemangne pour rejoindre Lakehurst dans le New Jersey aux Etats-Unis.


Fin de citation :

     Comme vous le voyez ce site est bien réservé aux explorations par les airs, en avion et dirigeable, et il ne mentionne nullement l'expédition du ZR-1 en Mai 1924 .

Mais sur le super site :
http://www.erks.org/update10.htm

, on découvre aussi ceci :

     Début de citation :

     Jan Lamprecht publishes on his website an article written by Lt. Green in 1923 in the Popular Science Monthly magazine titled, Will the ZR-1 Discover a Polar Paradise? In his article, Lt. Fitzhugh Green, who was Admiral Peary's physicist and co-explorer with MacMillan, actually believed that a mirage Admiral Peary sighted northwest of Ellesmere Island, northern Canada, was an undiscovered island in the Arctic Ocean. Admiral Peary even named that undiscovered land, Crockerland. In his article, Lt. Green depicted this island to be located mostly on the Russian side of the pole. See map http://www.ourhollowearth.com/map.gif. The Navy dirigible, the ZR-1 was scheduled to look for it on a flight from Point Barrow to Spitzbergen that very next summer of 1924, but it crashed and didn't make that flight.

(Et notre modeste traduction pourrait être : Jan Lamprecht publie sur son website un article écrit par le Lieutenant Green en 1923 dans le Popular Science Monthly magazine intitulé, Le ZR-1 découvrira-t-il un paradis polaire ? Dans son article, le lieutenant Fitzhugh Green, qui était le physicien de l'Amiral Peary et co-explorateur avec MacMillan, et Jan Lamprecht pense réellement que l'Amiral Peary a aperçu au nord-ouest un mirage de l'ile Ellesmere au nord du Canada, qu'il crut être une île inconnue dans l'océan Arctique. L'amiral Peary a nommé cette terre inconnue, la Terre de Crocker. Dans son article, le Lieutenant Fitzhugh Green dépeint cette île, comme située surtout sur le côté russe du pôle. Voir la carte : http://www.ourhollowearth.com/map.gif. Le dirigeable de la Marine le ZR-1 fut programmé pour chercher cette île lors d'un vol partant du Point Barrow et allant au Spitzberg pour le prochain été de 1924, mais, il s'écrasait et ne put honorer ce vol.

     Two years later, however, in 1926, both Admiral Richard E. Byrd and Roald Amundsen took flights into the Arctic to look for that missing island that Lt. Green wanted to find with the ZR-1. Amundsen flew his dirigible from Spitzbergen to Alaska but did not see any land where Lt. Green proposed it would be located. However, they did find higher temperatures and anomalous fog in the vicinity of the pole, and were surprised that when they arrived in Alaska, they were 100 miles too far west of Point Barrow that they didn't even see it. This indicates to me that this skewing of their direct line of flight from Spitzbergen to Point Barrow over the pole, towards the west, may have been caused by dipping down somewhat into the polar opening located on the Russian side of the pole. If the polar opening is located on the Canadian side of the pole, their line of flight would have been skewed towards the Canadian side of the pole caused by the curvature of the earth into the polar opening.

     (Cependant deux années plus tard , en 1926, les deux amiraux Richard E. Byrd et Roald Amundsen entreprenaient des vols en l'Arctique pour chercher l'éventuelle île que Lieutenant Green, voulait trouver avec le ZR-1. Amundsen vola en dirigeable du Spitzberg à Alaska, mais il n'aperçut aucune terre à l'endroit où le Lieutenant Green en mentionnait une. Cependant, les explorateurs précités trouvèrent des températures plus hautes et un anormal brouillard dans les environs du pôle, et ils furent surpris que, quand ils arrivèrent en Alaska, de se trouver 100 miles trop loin, à l'ouest de Point Barrow, qu'ils ne purent mêmepas apercevoir. Cela m'indique que la déviation leur ligne directe de vol de Spitzberg à Pointe Barrow via le pôle, puis vers l'ouest, peut avoir été causée par une plongée dans l'ouverture polaire située alors sur le côté russe du pôle. Si l'ouverture polaire est située sur le côté canadien du pôle, leur ligne de vol aurait été déviée vers le côté Canadien du pôle à cause de cette courbure de la terre en fonction de l'ouverture polaire.)

     In one chapter of his book, Unsolved Mysteries of the Arctic, Vilhjalmur Stefannson covers the mystery of the Missing Soviet Flyers, who in August 1937 were flying north of the Kara Sea from Russia to Alaska, and were lost somewhere in the Arctic Ocean. Radio transmissions from the ill-fated flight were received, but grew fainter and fainter until they were received no more. Subsequent rescue flights flew all over that area north of Canada and were unable to locate them. Moscow called off the search after 7 months. The flight paths of the rescue effort was also given in his book on a map showing their flights all over that area north of Canada and Alaska -- which indicates to me that the polar opening is not located in that area. On the other hand, if you draw a line from the Kara Sea to Alaska, it passes directly over the area I estimate the polar opening is located -- on the Russian side of the pole near 84.4 N Lat, 141 E Lon.

     (Dans un chapitre de son livre, Mystères irrésolus de l'Arctique,
(Rappelons la présentation de ce livre important :

  

Vilhjalmur Stefannson nous parle du mystère de la disparition des avions Soviétiques, qui en août 1937 s'envolèrent vers le nord de la Mer de Kara de la Russie pour Alaska , et furent perdus quelque part dans l'océan Arctique. Les transmissions de radio de ce vol malchanceux furent reçues, mais devinrent de plus en plus faibles jusqu'à leur extinction. Des vols relatifs au sauvetage explorèrent partout cette zone au nord du Canada et furent incapables à les situer. Moscou interrompit les recherches après 7 mois. Les pistes de vol utilisées pour l'effort de sauvetage furent décrites dans le livre de Stefannson sur une carte montrant les vols partant du nord du Canada et de l' Alaska,
Note du webmaster: voici cette carte : )


- ce qui m' indique à que l'ouverture polaire n'est pas située dans cette superficie. Par contre, si vous tirez une ligne de la Mer de Kara à Alaska, elle passe directement sur la zone où j'estime que se situe l'ouverture polaire, sur le côté russe du pôle autour du 84.4° de lat Nord et à 141° de long Est.)


     Donc dans ce texte important, on apprend que l'expédition du ZR-1 de Mai 1924, n'a pas eu lieu , car le dirigeable s'est écrasé sans qu'on sache où et comment ? Voilà donc un accident notable concernant un dirigeable de près de 206 m de long dont on ne sait rien. Si un internaute écrivant l'anglais pouvait demander au Webmaster du site http://www.erks.org/update10.htm , de nous préciser les détails de cet accident, nous lui en serions infiniment reconnaissant.

Nouvelle découverte en date du 22/11/08 :

     Sur le moteur de recherche : http://fr.search.yahoo.com et pour la fenêtre : ZR-1 + 1924, nous avons trouvé ceci :

DEPARTMENT OF THE NAVY -- NAVAL HISTORICAL CENTER
805 KIDDER BREESE SE -- WASHINGTON NAVY YARD
WASHINGTON DC 20374-5060


Online Library of Selected Images:
-- EVENTS -- The 1920s -- 1924


Storm Damage to USS Shenandoah (ZR-1), 16 January 1924

     Beginning in mid-November 1923, USS Shenandoah conducted trials with Naval Air Station Lakehurst's new mooring mast, which permitted airships to operate for prolonged periods away from a hangar. This would be vital to the success of a planned demonstration flight to the Arctic. While attached to the mast, an airship had to be constantly "flown" and, as events would soon demonstrate, she could be vulnerable to sudden gusts of wind.

     On 16 January 1924 Shenandoah was moored to Lakehurst's mast for a test of her ability to endure bad weather. As wind conditions worsened in the early evening it was decided to leave the mast and ride out the storm in flight. However, before this could be done the airship was hit by a 78 mile-per-hour blast of wind, which tore her away from her mooring. Though her bow and upper fin were seriously damaged, and two cells of helium gas were ripped open, Shenandoah's on-duty crew were able to regain control, make emergency repairs and keep their ship aloft. After a dramatic nine-hour flight, the crippled dirigible returned to Lakehurst and landed in the early hours of 17 January.

     Four months of repair and overhaul work followed, during which previously-planned modifications were made to strengthen Shenandoah's structure, remove the engine in her control car, improve her radio communications and install a water recovery device that would allow her to manufacture her own water ballast. The masthead design was also changed to ensure that its attachment point would fail before forces were powerful enough to damage an airship. However, problems with tall mooring masts continued, ultimately leading to the adoption of "stub" masts that reduced the risks associated with sudden atmospheric changes.

     This page features all the views we have related to the storm damage sustained by USS Shenandoah (ZR-1) on 16 January 1924

     For other images related to USS Shenandoah, see : USS Shenandoah (ZR-1), Airship 1923-1925.


     (Note du Webmaster : Nous allons plus tard, essayer de traduire cela ! ).

DÉPARTEMENT DE LA MARINE CENTRE HISTORIQUE NAVAL
805 KIDDER BREESE SE -- WASHINGTON NAVY YARD
WASHINGTON DC 20374-5060

Images choisies d'une bibliothèque en ligne :
Evénements de 1920 1924

Un orage détruit l'USS Shenandoah (ZR-1) le 16 Janvier 1924

     Vers la mi-Novenbre 1923 , L'USS Shenandoah a effectué des essais relié au nouveau mât d'amarrage de la base aéronavale Lakehurst, ce qui a permis à des dirigeables de fonctionner pendant des périodes prolongées à partir d'un hangar. Cela était essentiel au succès d'un vol de démonstration prévu vers l'Arctique. En restant attaché au mât, le dirigeable pouvait "être constamment piloté" , et il démontrerait bientôt ainsi ,sa capacité à résister aux soudaines rafales du vent .

     Le 16 Janvier 1924 le Shenandoah a été amarré au mât de Lakehurst pour un test de résistance au mauvais temps. Pendant que la force du vent empirait en début de soirée, on décida le détacher du mât et de monter en vol dehors dans l'orage. Cependant, avant que ceci ne puiisse être fait, le dirigeable a été heurté par un souffle de vent de 78 mille-par-heures, qui l'a déchiré à partir de son amarrage. Bien que son arc et son aileron supérieur aient été sérieusement endommagés, et deux cellules de gaz d'hélium furent ouvertes et déchirées, l'équipage en service de Shenandoah put rétablir la commande, faire les réparations urgentes secours et garder le navire en l'air. Après un vol dramatique de neuf heures, le dirigeable estropié est revenu à Lakehurst et a atterri dans les premières heures du 17 Janvier.

      Vinrent alors quatre mois de travail de réparation et de révision suivie, où des modifications prévues ont été faites pour renforcer la structure du Shenandoah, pour enlever le moteur dans son bloc de commande, pour améliorer ses communications par radio et pour installer un dispositif de rétablissement de l'eau qui lui permettrait de fabriquer son propre ballast à base d'eau. La conception du mat principal a été également changée pour s'assurer que son point d'attache lacheraient avant que les forces du vent aient été assez puissantes pour endommager le dirigeable. Cependant, des problèmes avec le grand de mât d'amarrage se pourssuivirent et finalement menant à l'adoption des "Stub-mâts" qui ont réduit les risques reliés aux brusques changements atmosphériques.

      Cette page comporte toutes les vues que nous avons rapportées aux dommages d'orage subis par USS Shenandoah (ZR-1) le 16 janvier 1924.


     Fin de citation .

      Autrement dit, ce ZR-1 a bien eu des petits malheurs en Janvier 1924. Mais en Mai 1924, il était réparé et on ne sait toujours pas s'il a pu effectuer la mission dont il est question dans ce texte :"Cela était essentiel au succès d'un vol de démonstration prévu vers l'Arctique". A vous donc de juger toutes ces incohérences.

Nouvelle découverte en date du 24/11/08 :

      Sur Google nous avons aussi découvert ceci :

 J.R. - Histoire de l'aviation de 1903 à 1940, année ...
04/09/1923 : Le dirigeable de la Marine américaine ZR1 "Shenandoah" ...... Ils ont relié Moscou à San Jacinto en Californie via le pôle nord soit 5 479 ...
jr.skynetblogs.be/post/3837010/histoire-de-laviation-de-1903-a-1940-annee-pa - 216k - En cache - Pages similaires

   Donc dans les dates mentionnées sur le site en question, nous trouvons ceci :

04/09/1923 : Le dirigeable de la Marine américaine ZR1 "Shenandoah" rempli d'hélium effectue son

premier vol à Lakehurst.

28/09/1923 : Les Etats-Unis gagnent la première et la seconde place dans le Trophée Schneider

grâce à leurs biplans Curtiss CR3.

04/11/1923 : Un Curtiss R2C1 de la Marine américaine établit un nouveau record du monde de

vitesse à 232 noeuds (429 kilomètres par heure).

1923 : Le Salvadore et le Nicaragua créent leurs Aviations militaires.

1923 : La première hélice à pas variable est présentée aux Etats-Unis par son inventeur Turnbull.

01/04/1924 : L'Armée de l'Air canadienne reçoit le préfixe Royal et devient la Royal Canadian Air

Force.

19/05/1924 : Le Wing Commander (Lieutenant Colonel) Goble et le Flight Lieutenant (Commandant)

McIntyre de la Royal Australian Air Force (RAAF) terminent leur tour d'Australie en avion. Le temps de

vol fut de 90 heures à bord d'un Fairey IIID.

Fin de citation

     Nous découvrons alors qu'à la date du 04/09/23, il n'apparaît pas l'expression importante pourtant mentionnée par Google : " Ils ont relié Moscou à San Jacinto en Californie via le pôle nord soit 5 479 ... ", ni évidemment aucune mention d'une éventuelle mission du ZR-1 le 12 Avril 1924, également mentionnée par Google ( voir plus haut) . Ne trouvez-vous pas cela bizarre ???

     Affaire à suivre donc de près.

Quand l'explication vient du manque de continuité dans les textes de Google (le 25/11/08) :

     En effet le 24/11/08, nous avons reçu de notre ami Ludovic F.... la missive suivante:

----- Original Message -----
From: Ludovic F.....
To: fred.idylle@orange.Fr
Sent: Monday, November 24, 2008 5:54 PM.
Subject: ZR1

          Bonjour Fred,

      Je réagis par rapport à la fin de l'article. Attention, quand Google donne ses résultats, il tronque les phrases. On retrouve bien la phrase " Ils ont relié Moscou à San Jacinto en Californie via le pôle nord soit 5 479 nautiques" dans le site :
http://jr.skynetblogs.be/post/3837010/histoire-de-laviation-de-1903-a-1940-annee-pa
mais cela ne correspond pas à une mission du ZR1 en 1924, voila la phrase complète :

"14/07/1937 : Le Colonel M.M. Gromov, le Commandant A.B. Yumashev et l'ingénieur S.A. Danilin établissent un record de distance pour l'URSS. Ils ont relié Moscou à San Jacinto en Californie via le pôle nord soit 5 479 nautiques (10 148 kilomètres) à bord d'un Tupolev ANT-25."

           Amicalement.

           Ludovic


      Merci donc à Ludovic, pour ses très utiles éclaircissements.

      Il va s'en dire que dans la phrase vue plus haut : " 4 Septembre 1923, le 1er rigide américain le ZR-1 Shenandoah. ... Le 12 mai, il survole le pôle Nord et gagne l'Alaska, 5 500 km en 68 h et 30 min.", il se pourrait que le 12 Mai ne corresponde pas du tout à l'année 1924, mais sans doute à tout autre chose, écrit plus loin dans la page.

     En effet, ce 25/11/08, Ludovic nous envoyait cette missive :

----- Original Message -----
From: Ludovic F.....
To: fred.idylle@orange.Fr
Sent: Tuesday, November 25, 2008 8:48 AM
Subject: ZR1

     En effet il ne s'agit pas du 12 mai 1924, mais du 12 mai 1926, voici la phrase complète correspondant à cette date :"10 Avril au 12 Mai 1926 : Amundsen, déjà vainqueur du pôle Sud, est convaincu que seul le dirigeable est adapté pour une expédition au pôle Nord. Il s'est associé avec le constructeur de dirigeable italien Nobile dans cette entreprise. Le 10 avril, le Norge I, quitte Rome pour rejoindre son hangar à la baie du Roi au Sptizberg. Le 12 mai, il survole le pôle Nord et gagne l'Alaska,  5 500 km en 68 h et 30 min."


          Amicalement

          Ludovic


      En résumé donc, l'expédition du ZR-1, prévue par le Lt Green, pour Mai 1924, est passée carrément à la trappe. Reste à en déterminer les véritables raisons.

     Finalement, le 26 Nov 2008 , nous avons reçu la missive suivante de l'ami Christian :

Original Message -----
From: Christian le R........
To: Fred IDYLLE
Sent: Wednesday, November 26, 2008 8:41 AM
Subject: Belle conclusion..

      Bonjour Fred,

      Je suis ravi de la conclusion de votre article sur l' affaire du ZR-1, je crois avoir compris que notre ami "Ludovic" a eu les mêmes indices que ceux que je vous ai transmis. Super donc que vous ayez pu en tirer des conclusions.

      Quant à notre ami le Lt Green,  je pense personnellement qu' il a été écarté du projet peut être à cause :

- Des ennuis du ZR-1.

- Ce Lt Green de l’US Navy qui avait accompagné Mc Millan dans son expédition au nord-ouest de l’île  d’Ellesmere pouvait, peut-être, donc en 1924 , ne pas être très en forme pour une telle organisation et expédition sous la conduite éventuelle de McCRARY Frank Robert également officier de U.S. Navy et premier commandant du "Shenandoah" ZR-1 en 1923 ? Où y a t-il  eu une rivalité secrete entre ces deux officiers ? Ou l'opération a t-elle été annulée par manque de sponsors ?

- Et surtout par la nouvelle vague des explorateurs...Dont Byrd et surtout Amundsen à l' origine de la traversée du Pôle avec son dirigeable italien.

      Je crois que vos recherches sont bien terminées sur cet article...Pour, ce moment car on ne sait jamais, si tout est vraiment fini...Vous l' avez si souvent écrit.

      Amicales pensées du Morbihan.
            Christian.


      Article mis en page le 24/10/08, et revu le 25/10/08, puis le 6/11/08, puis le 8/11/08, puis le 12/11/08, puis le 17/11/08, puis le 18/11/08 , puis le 19/11/08, puis le 21/11/08, puis le 22/11/08, puis le 23/11/08, puis le 24/11/08, puis le 25/11/08, puis le 27/11/08, puis le 08/12/08 , puis le 27/01/2012.

Pour tout contact : fred.idylle@orange.fr

Retour à la page d'accueil