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Science contemporaine,
et Conscience alchimique
par Jacques Bergier.


I Introduction.

      Pour mieux comprendre ce qui va suivre, ll serait peut-être judicieux de rependre ici le passage suivant de notre article très ésotérique placé à :
http://www.artivision.fr/docs/mondeillusion.html


     Début de citation:

      " Mais, en fonction d'un certain basculement qui se prépare, voyons aussi une question qui a été posée récemment au Maître Jophiel :

" Y-a-il des précautions à prendre pour le premier chakra ? " .

     Et voici la réponse de Jophiel :

     " Les énergies des individus nous importent peu. Vous êtes tous reliés les uns aux autres. (Note du Webmaster: Nos articles dimcos.html et baisermaudit.html, et bien d'autres, s'évertuent à le prouver), vous vivez tous ce processus. La clé liée à la racine est universelle. Certains êtres indépendemment de l'application de ces clés, auraient de toute façon, choisi la matière et pas l'ascension..."

     Pour comprendre un peu mieux tout cela, et en savoir plus, il serait bon de se rendre sur le site :

http://magnetique1.fr.gd/MESSAGE-DE-MON-FRERE-DE-LUMIERE.htm?PHPSESSID=d9878ea194a5c6afb1670d287390ead2


      Vous avez bien noté, nous l'espérons, cette chose très curieuse, qui s'articule dans le fait que Jophiel utilise cette vieille expression des alchimistes : La terre, l'eau, le feu et l'air... , que nous rapportent aussi Adamski et Soria. Toute chose serait en effet basée sur l'agencement de ces quatre éléments. Voir alors notre paragraphe sur "Le langage cosmique", de notre article : RetourauCosmos.html .

     Comme tout cela est surprenant, n'est-ce pas ?

     Si nous croyons être familiarisés avec les éléménts terre, eau, et air, il n'en est pas de même avec l'élément feu. Voyons donc succinctement ce que nous en dit Jophiel dans son texte :

     " Quand l'alchimie de ces quatre éléments sera réalisée à l'intérieur de vos structures physiques par l'intermédiaire des entités qui gouvernent l'élément feu (appelées, dans certaines traditions, les agni-deva), la constitution de votre Lumière, de vos cellules, sera profondément transformée. Votre ADN ne sera plus le même. Vos fonctions nutritives, sexuelles, sociales ne seront plus jamais les mêmes. Ce programme se déroulant en trois phases est donc en processus initial. Le temps qui est alloué pour ces trois phases vous est connu. Vous pourrez diffuser cette information de manière la plus large. Certaines entités commandant le noyau planétaire central vous ont communiqué, voilà peu de temps, un processus cristallin extrêmement précis appelé « clés ascensionnelles » qui va vous permettre de réaliser le passage de la couronne à la racine et de la racine à la couronne et va donc vous permettre d'intégrer beaucoup plus facilement ce phénomène de retournement et donc d'allumage de votre ADN qui doit passer de deux brins à douze brins. Ce processus fait appel, de manière collective, à des structures cristallines existantes à l'intérieur de votre noyau planétaire, que vous devez configurer et placer sur votre corps afin de parvenir à ce résultat..."

     Fin de citation.

     Jacques Bergier, a justement publié dans la revue "Science et avenir" n°117 de Novembre 1956, "Qu'est-ce que le feu ?"... Nous publierons peut-être un jour, cela. Mais voici, en passant un super Clin d'Oeil, de Jacques Bergier, que nous a envoyé un très aimable internaute en début d'année :


     Cependant, pour l'instant, présentons son article paru vers 1966 dans la préface du volume intitulé "l'Alchimie, Science et Sagesse" de la célèbre Encyclopédie Planète, et précisons aussi, en passant, que l'introduction de ce volume est du grand ésotériste français : Serge Hutin.


II Genèse de l'affaire.


     Pour les puristes, voici comment se présente la première page de l'article :


     Cette préface de Jacques Bergier tente de retrouver les méthodes d'acquisition de la connaissance ancestrale alchimique et les compare à celles de nos savants contemporains. Elle est, selon nous, bien sûr, une sorte d'anthologie dans ce domaine. Juger donc vous-mêmes:

Modernité de l'alchimie.
Préface de Jacques Bergier.


     Nous sommes tous des alchimistes. Le XXe siècle voit la réalisation de quelques-unes des grandes idées qui furent connues ou soupçonnées par les Pancelse, les Van Helmont, les Lulle ou les Flamel d'hier. Ces idées sont en train de transformer nos vies, par mille menaces et mille promesses; demain, elles boulverseront peut-être notre destin lui-mlme.

    Pourtant l'alchimie n'est point considérée. On la tient le plus souvent, dans le public comme dans les milieux scientifiques, pour une vieillerie dont l'intérêt qu'anecdotique, le rêvc inutile et vain d'une époque pré-scientifique, un ramas de grimoires où se cacha l'obscurantisme d'un temps.

    A ceux qui furent les maîtres de cette discipline, on refuse tout. On leur conteste, bien sûr, d'avoir réalisé la transmutation des métaux, malgré des exemples historiques;d'avoir défriché une voie nouvelle dans la connaissance de la matière; d'avoir eu pour but autre chose que de s'enrichir ou de leurrer les princes de l'époque qui, par la fabrication de l'or, pouvaient espérer renflouer les caisses publiques. On n'est paa loin, parfois, de penser que les alchimistes ne saveient rien du tout: l'obscurité de leur langage n'était là que pour marquer leur ignorance et leur vanité.

    C'est faire complètement fausse route, et l'admirable livre de Titus Burckhardt que vous allcz lire en apporte la preuve. Je souhaite que vous le lisiez avec cette générosité qui est la marque du véritable esprit scientifique: c'est en s'intéressant à l'impossible que l'humanité a toujours progressé.

Savants ou charlatans ?

    Une première distinction est nécessaire pour situer les alchimistes.

    Contrairement à l'opinion commune, leur art n'a rien à voir avec la sorcellerie ou je ne sais quelle autre "science" moyenageuse. L'attitude des alchimistes, loin de ressembler à celle des adeptes de la géomancie, de la chiromancie, du satanisme, etc., s'en distingue même radicalement.

    Tandis que les uns s'intéressaient au monde invisible, recherchant le mystère des esprits, et les autres au passé ou à l'avenir, par toutes sortes de moyens de divination, les alchimistes vivaient au présent et leur première préoccupation était le réel. Rien de plus moderne donc, rien de plus scientifique, rien de plus honnête. Le mystère qu'ils voulaient percer n'était autre que celui de la nature, à savoir celui de la matière et de ses formes, inanimées ou vivantes.

    On ne saurait donc s'étonner que les alchimistes, loin d'être des magiciens visitant les cours princières à la recherche de naifs, aient été très souvent d'authentiques savants de leur temps, reconnus et honorés comme tels. Paracelse n'était pas un rêveur inculte: il fut professeur à l'université de Bâle. Le premier, il décrivit l'albumine dans l'urine et la précipita à l'aide d'acides. On lui doit aussi d'avoir pressenti le rôle des microbes dans les maladies. Il fut le fondateur de la chimiatrie, pour avoir introduit divers remèdes dans la thérapeuthique. Van Helmont, lui aussi, fit faire de grands progrès à la médecine. D'une façon générale, tous les alchimistes poursuivirent des recherches précises et fort concrètes.

    Ce n'étaient point des sorciers, mais des savants et des docteurs qui, avec les moyens de leur époque, cherchèrent avec passion à connaître les secrets des êtres et des choses.

    D'où vient alors qu'ils soient si méconnus, qu'on ne leur rende pas hommage? Sans doute du fait qu'une de leurs idées fondamentales - l'unité de la matière- fut ruinée pour un temps par Boyle et par Lavoisier.

    Les alchimistes, en effet, - et ils avaient bien raison - ne croyaient pas que les corps fussent fondamentalement constitués d'une matière différente, à savoir d'une centaine de composants distincts, comme on le découvrit plus tard. Ils étaient d'abord les héritiers de la théorie antique des quatre éléments (eau, terre, feu, air) et, persuadés que tout dans la nature avait la même trame, ils affirmèrent que par transmutation on pouvait passer d'un corps à un autre, grâce à ce que nous appellerions un catalyseur : la pierre philosophale. Trois éléments seulement étaient nécessaires à cette modification : le sel, le soufre et le mercure.

    Au XVIIe siècle, tout cela s'effondra quand l'Anglais Robert Boyle (1627-1691) affirma que tout corps était constitué d'une multitude de petites parties originales dont la composition donnait la totalité des corps connus. Cette théorie triompha un siècle plus tard avec Lavoisier, à qui l'on doit la nomenclature classique des éléments. Tous les corps étaient composés d'atomes spécifiques et il n'était pas question de pouvoir passer d'un élément à l'autre. La transmutation apparaissait comme un mythe.

    Mais qu'en est-il aujourd'hui? Tout a une fois de plus changé, et la science a repris le chemin des alchimistes le jour où elle a admis que l'atome n'était pas la plus petite partie possible de la matière.

    Avec la découverte des particules élémentaires, la transmutation devenait possible. Elle est aujourd'hui un fait presque banal et l'on n'en donnera pour preuve que la fabrication annuelle dans le monde de centaines de kilos de plutonium, élément qui n'existe normalement pas dans la nature.

Des bombes atomiques en chambre.

    Contre les alchimistes, on a alors changé d'argument. D'accord, ils avaient - par hasard - pressenti la possibilité des transmutations, mais ils se trompaient complètement en cherchant à les obtenir par des moyens chimiques. On n'y peut parvenir qu'avec un appareillage compliqué, dont ils ne pouvaient en aucun cas disposer.

    II faudrait répondre que rien ne nous dit que les alchimistes entendaient parvenir à changer du plomb en or par l'unique moyen de la chimie, science qui n'existait pas d'ailleurs. Comment ont-ils fait alors? Ils ont probablement réalisé leurs transmutations en utilisant des moyens qui sont au niveau de l'atome et des électrons périphériques, et non au niveau du noyau. Dieu merci, nous ignorons le procédé qu'ils utilisèrent, sinon n'importe quel adepte contemporain pourrait fabriquer une bombe atomique dans sa cuisine.

    Mais la science moderne ne prend-elle pas des voies de plus en plus voisines de l'alchimie? Au fond, il n'est pas absolument certain que les noyaux contiennent des neutrons et des protons. Certes, on extrait ces particules en brisant les noyaux. Mais, quand on tire un coup de pistolet, la fumée et l'éclair lumineux qu'on aperçoit n'étaient pas dans la cartouche. De même, il se peut que le noyau soit un super-liquide ou un super-gaz, qui ne contienne pas du tout des protons et des neutrons individuels. D'ailleurs, on est en train de s'apercevoir que ces protons et ces neutrons sont en eux-mêmes de véritables univers, et non des particules élémentaires.

    Une théorie très moderne, dite "théorie des nombres magiques" aboutit même à des conclusions extrêmement surprenantes lorsqu'on la pousse à fond comme viennent de le faire les Soviétiques ( CF. la revue Naouka i Jizn, n°9, p. 152..). Alors que l'on croyait jusqu'à présent que les éléments deviennent de plus en plus instables à mesure qu'ils sont plus lourds (l'élément 104 ne "dure", par exemple, que quatre secondes et demie), la théorie des nombres magiques montre qu'il doit exister des éléments super-lourds, au-delà de l'uranium, qui sont parfaitement stables.

    Le plus stable d'entre eux doit être l'élément de poids 310 et de numéro atomique 136. Autour de lui se trouveraient nombre d'éléments ultra-stables et nullement radio-actifs. On cherche actuellement à les fabriquer grâce à une extraordinaire machine appelée Hipac, dont un petit modèle a été réalisé par la société américaine Avco-Everett. L'Hipac doit permettre d'atteindre une température de quelque dix milliards de degrés.

    On étonnerait sans doute beaucoup les savants qui travaillent à l'Hipac en leur disant qu'il existe probablement un moyen beaucoup plus simple pour fabriquer ces éléments super-stables et, notamment, cet élément de poids 310 et de numéro atomique 136, dit super-plomb ou ekaplomb. On les étonnerait encore plus en leur affirmant que ce qu'ils recherchent a déjà été réalisé il y a trente ans par le fameux alchimiste français qui se cachait sous le pseudonyme de Fulcanelli. Enfin on se ferait traiter de fou en leur disant que les noyaux super-lourds peuvent catalyser des réactions nucléaires et provoquer des transmutations encore irréalisables aujourd'hui avec les plus puissants accélérateurs de particules ou les piles atomiques. Je me garderai donc bien de provoquer ainsi leurs moqueries, mais c'est assurément ce que pensent des alchimistes contemporains. L'avenir jugera.

Le dernier grand initié.

    Une nouvelle distinction s'impose ici, car il faut nettement séparer la recherche alchimique de la pensée scientifique classique. A trop vouloir les rapprocher, on tomberait dans l'erreur. En fait, ce sont maintenant deux directions assez opposées. Les deux formes de pensée se sont à un moment croisées. Elles se sont même réunies en la personne d'un grand savant : Isaac Newton. Ce nom surprendra, puisqu'on l'associe à juste titre aux plus importantes découvertes scientifiques, et non aux arcanes hermétiques. Et pourtant... Newton n'était pas un rationaliste. On sait que sa bibliothèque contenait bon nombre de livres ésotériques, tels que le De Occulta Philosophia de Cornelius Agrippa, le De transmutatione metallorum de Birius, l'Alchymia de Libavius, huit ouvrages de Raymond Lulle, cinq de Maier, quatre de Paracelse, etc... Ce n'était point là simple passion de bibliophile.

    Dans les lettres de Newton, plusieurs passages indiquent d'ailleurs clairement qu'il s'intéressait à l'alchimie. En 1676, il note par exemple: « On peut penser que la façon dont le mercure peut être imprégné a été cachée par ceux qui savent, parce que c'est une porte vers quelque chose de plus noble, qui ne peut être communiquée sans que le monde soit exposé à un immense danger.» La même année, il écrit également: "Il y a d'autres secrets à côté de la transmutation des métaux et les grands maîtres surit seuls à les comprendre."     Cet aspect peu connu de Newton a été étudié dans un très sérieux ouvrage collectif paru aux États-Unis(The World of Mathematics, publié par Simon and Schuster, New York 1956). L'un des auteurs, le grand physicien Andrade, qui fut le bras droit de Rutherford, écrit : "Newton n'a jamais rien publié sur l'alchimie, mais il a laissé 500 000 mots au moins de manuscrits alchimiques que personne n'a jamais pu déchiffrer"

    Dans le même ouvrage, le philosophe John Maynard Keynes ajoute: « Newton ne fut pas le premier des rationalistes. II fut le dernier des magiciens, le dernier survivant de l'époque de Sumer et de Baby- lone, le dernier grand esprit qui regarda le monde visible et invisible avec les mêmes yeux qui ont commencé à réunir notre héritage intellectuel il y a un peu moins de 10 000 ans. Pourquoi l'ai-je appelé « magicien »? Parce qu'il voyait l'univers entier comme une énigme, comme un secret qui peut être compris en appliquant la pensée pure à certaines preuves. II pense que les indices pouvant conduire à la solution de l'énigme se trouvent partiellement dans le ciel et dans la constitution des éléments (et c'est pourquoi on le prend à tort pour un expérimentateur scientifique), mais aussi dans certains documents et dans certaines traditions qui ont descendu le cours du temps sans interruption, comme une chaîne qui ne fut jamais brisée depuis les premières révélations énigmatiques faites à Babylone."

    Ainsi Newton, à qui nous devons l'essentiel de la science moderne, fut probablement le dernier qui ait connu les secrets des grands maîtres. Fulcanelli me l'affirma personnellement il y a trente ans et je dois avouer que je lui ai alors ricané au nez. Je sais aujourd'hui que j'ai eu tort. Les dangers de l'énergie atomique sont maintenant parfaitement connus et, s'il existe des moyens assez simples de la libérer, il vaut mieux qu'ils restent inconnus, il vaut mieux qu'on ne déchiffre jamais le demi-million de mots qu'a tracés Newton et qui sont toujours à la bibliothèque de Portsmouth.

    Quelle est alors l'origine des secrets que détenaient les alchimistes? On peut envisager de multiples hypothèses, mais pour ma part je me refuse à croire qu'il s'agit d'une révélation qui leur fut faite, soit par quelque esprit divin soit par des êtres venus d'ailleurs. Je pense que ces secrets provenaient d'une civilisation antérieure, très avancée sur certains points, civilisation qui nous a également transmis, à travers beaucoup d'intermédiaires, les cartes de Piri Reis. Cette civilisation s'est peut-être détruite elle-même, comme nous sommes sur le point de nous annihiler nous-mêmes, et une partie de ses connaissances a subsisté, assortie d'une mise en garde contre les dangers d'un certain savoir.

    Mais l'alchimie est bien autre chose que cette seule survivance de quelques légendes autour d'un résidu technique. C'est même en cela qu'elle se distingue radicalement de la science classique. L'alchimie est une doctrine générale, une philosophie et l'on pourrait presque dire une religion.

    En quoi diffère-t-elle donc de la science? Pourquoi ne doit-on pas tenir ses adeptes pour des pré-chimistes? La différence essentielle réside dans le fait qu'elle entendait agir d'une façon originale, en appliquant l'art à la matière.

    Une comparaison fera comprendre l'idée. En peinture, il existe deux façons de procéder. On peut distribuer un colorant sur une surface, uniformément ou en em- ployant des rouleaux et des pochoirs qui reproduisent à volonté des motifs stéréo-typés. Ainsi on obtiendra divers objets manufacturés, des panneaux, des tissus imprimés, des papiers peints. Ou bien alors on utilisera une méthode véritablement artistique. Avec les mêmes matériaux joints à l'invention et au génie on obtiendra un tout autre résultat: une œuvre d'art.

    Il en serait de même avec la matière. Il y aurait la méthode du chimiste, consistant à la transformer pour obtenir selon des lois régulières des résultats d'ailleurs utiles: la céramique, l'acier, les médicaments, etc. Et il y aurait aussi une méthode artistique de travailler la matière, permettant d'arriver avec les mêmes matériaux et les mêmes instruments à des résultats tout autres. Mais là, il faut le génie. Une palette et un pinceau ne suffisent pas à peindre la Joconde. En alchimie, il faut aussi une longue patience, des dons, une lumière particulière. Les vrais alchimistes seraient aussi rares que les grands peintres.

Tout tient en trois quarks.

    Une autre raison de ne pas confondre les adeptes du Grand Art avec les chimistes d'hier ou d'aujourd'hui, est qu'en fait leur pensée rejoint bien plus celle des physiciens.

    La théorie alchimiste selon laquelle les métaux précieux pouvaient être obtenus à partir de trois éléments seulement, nommés ou surnommés sel, soufre et mercure, n'a aucun sens en chimie. En physique, il n'en est pas de même, si l'on en croit la toute moderne théorie des quarks.

    Mais que sont les quarks? On sait que depuis une vingtaine d'années la structure de la matière nous apparaît de plus en plus fantastique. On connaît actuellement deux cents particules, les unes de longue durée, presque éternelles, les autres de vie très courte, éphémères. Comment les classer ? Par un prodigieux effort de synthèse, on a découvert des arrangements symétriques, appelés SU (3), SU (6) et U (12). Nous n'entrerons pas ici dans le détail de ces structures, mais disons qu'elles reviennent à affirmer que toutes les particules, c'est-à-dire toute la réalité, sont le fruit de la combinaison de trois choses, et de trois seulement.

    Nous voilà donc revenus à la trinité alchimique. Les trois objets constitutifs de toute la matière sont provisoirement appelés des quarks.

    A vrai dire, ces quarks sont des cauchemars permanents pour les physiciens, parce qu'ils sont impossibles, irréalisables, impensables,, par définition. On a démontré qu'il ne peut pas y avoir de charge électrique égale à une fraction de la charge d'un électron, véritable unité. Or les quarks ont des charges très inférieures. On savait que les masses de toutes les particules connues étaient très faibles, toujours moins d'un gramme. Or il y a toutes raisons de croire que la masse d'un quark en liberté doit être très élevée: de l'ordre de quelques grammes, voire d'un kilogramme. Tout cela est théoriquement impossible, et pourtant les quarks doivent exister.

    Lorsque les quarks se combinent, la plus grande partie de leur masse doit disparaître pour donner naissance à une particule de masse inférieure. Inversement, pour dissocier une particule en quarks, il faudrait des énergies formidables dont nous ne disposons pas pour l'instant. Ces énergies existent, pourtant, dans le cosmos et l'on y recherche déjà les quarks. En particulier, des satellites soviétiques de la série "Proton" ont reçu la mission de les retrouver dans les débris de la matière désintégrée par les rayons cosmiques primaires.

    Si la théorie des quarks reçoit ainsi une confirmation par l'expérience, il faudra reconnaître une bonne fois que les alchimistes avaient raison. En tout cas leurs intuitions ressemblaient fort aux grandes idées modernes.

    Si nous parvenons à manipuler les quarks et les formidables énergies qu'ils impliquent, on pourra procéder à toutes les transmutations que l'on voudra, par une voie différente de celle qu'on utilise actuellement en physique nucléaire. En attendant ce jour-là, il est possible de rêver à un agent, à un moyen d'action qui dissoudra aisément la matière en quarks. Et cet agent pourquoi ne pas l'appeler "pierre philosophale"? On aura alors retrouvé le mystère des alchimistes.

    Mais, dira-t-on, que vaut la théorie des quarks? Est-ce le fruit de la pensée de quelque obscur chercheur, de quelque inventeur au petit pied, de quelque rêveur fumeux? Je signalerai simplement que nous devons cette idée au Chinois T.D. Lee, prix Nobel de physique 1957, qui fit une première révolution scientifique en prouvant la non-conservation de la parité.

    Être dignes des alchimistes L'alchimie, si donc elle se distingue de la science classique, est tcès voisine des préoccupations toutes nouvelles qui assaillent aujourd'hui certains chercheurs. Ce paradoxe est vrai sur le plan des théories scientifiques; il l'est bien plus encore sur le plan moral.

    A première vue tout oppose science et alchimie. Celle-ci veut le secret, la transmission du savoir par voie orale, entre quelques adeptes; celle-là veut procéder au grand jour, publier ce qu'elle trouve, faire partager toutes les connaissances pour le plus grand bien de l'humanité.

    Mais ce schéma n'est-il pas dépassé? Oui, l'alchimie dans la mesure où elle mettait en cause l'opérateur, où elle était une philosophie, presque une morale, n'entendait pas livrer ses secrets au grand jour. Mais la science, depuis quelques années, a bien évolué dans le même sens.

    Des raisons militaires l'y ont obligée. Les grands secrets ne se trouvent plus - ou ne devraient plus se trouver- dans des publications lancées sur le marché et que tout un chacun peut aohpter. La connaissance coûte trop cher, elle est trop dangereuse pour qu'un État ne veuille pas la garder pour lui. Souvent ~ des militaires ont la charge de "protéger" les savants, c'est-à- dire d'empêcher la divulgation du savoir. Des raisons morales conduisent désormais à la même volonté de secret. Pour les États, bien sûr, qui hésitent à fournir à un ami remuant les informations et les connaissances nécessaires à la fabrication des armes les plus terribles. Pour les savants eux-mêmes, qui ont pris conscience du rôle qu'ils jouaient, du rôle aussi qu'on pouvait, malgré eux, vouloir leur faire jouer.

    Le problème de la publication des secrets est désormais à l'ordre du jour, et même le problème de la recherche: faut-il poursuivre, faut-il découvrir des connaissances qui, par la volonté de quelques fous, aboutiraient à détruire l'humanité? Nous sommes d'ores et déjà menacés d'une destruction par les armes atomiques, mais elles sont peu de chose à côté de ce qui est sur le point d'être mis au point, à savoir des armes plus terribles encore, armes bactériologiques, chimiques, psychologiques, etc. Khrouchtchev disait très justement: "Je crains ce qu'il y a dan la serviette des savants".

    Les chercheurs, comme les alchimistes d'hier, ont pris conscience de cet état de fait. Eux qui réclamaient naguère encore le droit à l'information pour tous, ont bien souvent changé d'avis. Mais que faire?

    Les uns se sont engagés dans des voies politiques, prônant partout le pacifisme et le désarmement. D'autres ont abandonné le domaine de la physique nucléaire qui leur semblait le plus dangereux, pour se consacrer à la génétique ou à la biologie. Mais ces sciences ne seront-elles pas un jour, par les possibilités qu'elles offriront, aussi mortelles que l'atome?

    D'autres encore espèrent qu'il se formera tôt ou tard une sorte de société secrète des savants par-delà les frontières. Le mouvement Pugwash en est un embryon: il unit des savants des deux blocs et cherche à canaliser la recherche scientifique vers des objectifs pacifiques. A une des récentes réunions de ce groupe, à Dubrovnik (Yougoslavie), en 1963, assistèrent de nom- breux prix Nobel comme sir John Cockcroft, directeur de la recherche nucléaire en Grande-Bretagne et le professeur P.M.S. Blackett, inventeur de la recherche opérationnelle. Étaient présents aussi le professeur Francis Perrin, haut commissaire à l'énergie atomique française, le général russe N.A. Talensky, spécialiste de l'armement, l'académicien A.N. Tupolev, le grand constructeur d'avions, deux fois prix Lénine, etc.

    Au cours de ce congrès, il fut proposé de construire à Berlin un immense laboratoire, situé à la fois en zone occidentale et soviétique. Ainsi n'oserait-on peut-être plus se servir de l'ancienne capitale allemande comme enjeu dans la guerre froide. Le contact personnel entre les chercheurs, plus encore que ce qui s'est dit à la tribune, fut importanL Dans les couloirs, des accords furent passés. Sans révéler aucun secret, je puis dire qu'à Dubrovnik les contacts qui furent pris se révèlent maintenant, trois ans après, extrémement précieux. lis sauveront pcut-ëtrc un jour l'humanité.

    En tout cas, le problème fut bien compris de tous. Un des membres du comité suédois qui décerne le prix Nobel dans sa spécialité, le bio-physicien Arne Engström, fit le nécessaire par quelques exemples. En particulier, il révéla qu'on pouvait désormais transformer n'importe-qu'elle brasserie en un centre de production de toxines pouvant détruire en quelques heures toute vie dans un pays. II a aussi déclaré qu'en rédigeant pour le comité du prix Nobel son rapport sur les découvertes qui ont abouti au déchiffrement du code génétique, il s'était demandé si ces nouvelles connaissances n'allaient pas servir, avant dix ans, de transformer l'homme en chien.

    Alors, à quoi bon se moquer des alchimistes? Les plus grands savants vont-ils être amenés à prendre la même attitude, à se taire, à refuser de parler même sous la torture? Le secret est de nouveau devenu lu condition même du progrès de l'humanité.

    Cette haute conscience morale, cette notion de responsabilité, le livre de Titus Burckhardt va les mettre en valeur. C'est une grande leçon que nous donne toujours l'alchimie, dans la mesure où elle liait la connaissance à l'homme, à la régénération de l'opérateur. "Sapience n'entre point en âme malivole et science sans conscience n'est que ruine de l'âme", écrivait Gargantua à son fils Pantugruel. Mais, bien avant Rabelais, les alchimistes avaient compris cette vérité et Nicolas Valois, au XVe siècle, écrivait déjà : "Le bon Dieu me donna ce divin secret par mes prières et bonnes intentions que j'avais d'en bien user. On perd la science en perdant la pureté du cœur".


               JACQUES BERGIER.

     Pour en savoir plus sur le fantastique Jacques Bergier :

http://www.artivision.fr/docs/articlebergier.html
http://www.claudethomas.net/bergier.htm
http://rr0.org/personne/b/BergierJacques/index.html


      Vous avez aussi cet ouvrage de synthèse, sorti en Octobre 2010 :

.

III Conclusion.


      Il nous faut lire et relire encore longtemps, ces judicieux propos de Jacques Bergier, ce savant atomiste très atypique, et qui fut l'un des plus grands humanistes, nous invitant à méditer sur le devenir bien menacé de cette planète Terre, qui nous abrite si généreusement, mais que les apprentis sorciers saccagent toujours davantage.

IV Prolongement transcendant en date du 6 Décembre 2010.


     Mais, voici encore un petit plus, d'un Grand Maître, qui concerne la qualité de nos aspirations et notre aptitude à les structurer.

Ne laisse ni la fierté intellectuelle ni les idées préconçues,

les opinions et les préjugés fermer et barrer le chemin.

Ne te ferme pas non plus à la Vérité parce qu'elle ne vient pas

par des moyens conventionnels ou orthodoxes.

Tu es en train de passer dans le Nouveau, et par conséquent tu dois être préparé

à beaucoup de nouvelles méthodes et de nouveaux moyens.

Lorsqu'à l'école, on fait passer un enfant dans une classe plus élevée,

il doit apprendre à s'ouvrir, à absorber et à accepter

tous les nouveaux sujets qu'il doit apprendre.

Il en est de même avec le fait de passer dans le Nouvel Age.

Tu dois avoir le désir d'oser,

d'essayer de nouvelles expériences, de marcher avec entrain dans l'inconnu.

Tu dois même être désireux de faire des erreurs et d'apprendre

à travers ces erreurs, sachant que tout en faisant cela,

tu grandiras sans cesse en sagesse, connaissance et compréhension.

Ne t'inquiète pas. Tu n'auras pas à passer tout droit de la sixième à la première.

Pas à pas le chemin te sera révélé, et on te fera avancer graduellement.

La petite voix : Eileen Caddy. Le Souffle d'or (1994).
Méditation pour le 6 Décembre, après adaptation d'ARTivision.


Mais, cela n'est-il pas, le prolongement de ce le Maître, nous avait déjà un peu révélé, dans notre article où la fontaine de jouvence, joue un très grand rôle :

http://www.artivision.fr/docs/monamielarose.html
tel que :

N'attends que le meilleur, et attends-toi à ce que chaque besoin soit comblé,

même le plus impossible en apparence.

Ne te limite jamais, à aucun moment,

ni ne ressens que tu ne devrais pas attendre trop.

Vois tes besoins très clairement, exprime-les,

et puis aie foi et confiance absolues : ils seront comblés.

La façon dont cela se fera devra être laissée entre les mains du Très Haut.

Il doit travailler à travers des canaux pour accomplir cela, mais toute chose est possible avec LUI.

Relâche-toi et vois se produire Ses merveilles et Ses gloires,

rends grâce éternellement,

et utilise chaque chose pour le bien du Tout à tout moment.

Tu ne vis pas selon des lois humaines mais selon des Lois Divines ;

donc tout peut arriver à tout moment.

Attends-toi à des miracles et vois-les se produire !

Maintiens toujours devant toi la pensée de prospérité et d'abondance,

et sache que faire cela rend opérantes des forces qui les concrétiseront.

Plus tu es positif, plus tout cela se produira rapidement.



La petite voix : Eileen Caddy. Le Souffle d'or (1994).
Méditation pour le 20 Juillet, après adaptation d'ARTivision.

     Article mis en page le 25/11/2010, puis revu le 03/12/2010, puis revu le 06/12/2010.

Pour tout contact : fred.idylle@orange.fr

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