Consultations pour cet article:
ARTivision est un site ésotérique strictement personnel de :
Fred.IDYLLE - COPY RIGHT 1997

Pour tout contact avecARTivision
fred.idylle@wanadoo.fr

Bonne lecture !
Communiquez nous vos commentaires.
Merci d'avance.
Adresses du site:





Quand, les sous-marins, le Nautilus et le Skate, passaient sous le Pôle Nord.

I Introduction.

     Le vendredi 29 Novembre 2012, nous avons découvert dans nos dossiers, le n° 140 de la revue Science et Avenir, d'Octobre 1958, où il est fait état dans un remarquable article, du passage sous le Pôle Nord, au travers de la banquise arctique des sous-marins atomiques américains le Nautilus (en 3 Aout 1958) et le Skate en (17 mars 1959).



    Et voici donc, le début de l'article en question :



Et, pour débuter voici un montage d'une portion du sommaire de l'article de ce ScienceetAvenir d'octobre 1958:



Vous avez bien noté, que ce sommaire on apprend que le Nautilus et le skate "ont montré que la meilleure route maritime passait sous le Pôle", et que cela pourrait mettre en branle les "sous-marins cargos"...

     Voyez d'ailleurs aussi, en passant, cette représentation du trajet du Nautilus paru dans la revue "Jours de France" N°197 du 23/08/1958.



    Bien sûr, le site ARTivision, sait que ces sous-marins sont passés sous l'eau, tangentiellement au vortex polaire comme l'ont fait à la surface certains explorateurs, qui ont cru être arrivés au Pôle Nord, ou ont aussi cru traverser la calote polaire de part et part:



    Autrement ces sous-marins, auraient plongé dans le vortex polaire, et auraient peut-être disparu, corps et biens, dans la région.

    Dessinons alors grossièrement, un disque mauve pour représenter l'entrée de ce vortex, qu'ils ont frôlé assurément. Quant à dire que les commandants de très haut grade de ces sous-marins atomiques, ignoraient l'existence de ce vortex, c'est justement ce que nous allons évoquer plus bas



     Mais voyons de plus près, quelques paragraphes bien sélectionnés de cet article, où nous avons éviter de citer ceux qui avaient un caractère trop technique pour notre petit cerveau :

    " ...Aux dernières nouvelles les U.S.A. qui ont huit sous-marins atomiques à flot et treize en construction, en ont au surplus douze de commandé. Si bien que, sans même escompter un relèvement très probable des programmes, la marine américaine disposera d'au moins trente trois sous-marins atomiques en 1961.

UN BRISE-GLACE AU POLE


    C'est d'une façon aussi explosive que s'est imposé l'intérêt des régions arctiques pour les liaisons entre continents. C'est presque simultanément, il est curieux de le constater, que ces régions ont intéressé l'aviation commerciale, la navigation de surface et la navigation sous-marine. Ceci est d'autant plus remarquable que les problèmes à résoudre dans des domaines aussi différents, n'avaient absolument rien de commun.

    II n'y avait de commun que le désir de raccourcir les routes entre les rives européennes de l'Atlantique et les côtes du Pacifique. Cet intérêt des liaisons polaires a été développé assez souvent au cours des derniers mois à propos des lignes aériennes. Paris-Tokio "par le Pôle" est un trajet de 13 500 km contre 15 250 par la voie classique. ( Note 1 du Webmaster : Comme vous le voyez l'auteur Mr George Lacoste de cet article a utilisé les guillemets dans l'expression "par le Pôle". Cela prouve indiscutablement que cet auteur (qui est probablement décédé actuellement car s'il avait écrit ce remarquable article à 50 ans mininum, il aurait 104 en 2012), n'ignorait sans doute pas, en effet, que les boussoles se dérèglent totalement au Pôle, et que les avions ne pourraient plus contrôler leur direction. Mais ce défaut de la boussole peut être contourné (Voir l'entrefilet qui suit)...Il savait aussi certainement que les autorités gouvernementales interdisaient aux pilotes des avions millitaires ou pas, le survol du Pôle Nord.

    Voyez donc cet entefillet d'un journal de 1958 :



    Merci à l'internaute graphologue, qui pourra traduire l'inscription manuscrite donnant semble-t-il le nom du journal en question .

    Ainsi en examinant le trajet des vols à travers les régions polaires, nous nous apercevons, que ce trajet contourne toujours le pôle ou passe à côté, mais ne le survole jamais (Voir une ancienne carte Air France ci-dessous).


    N'est-ce pas étrange ? Il ne fait aucun doute que si l'on annonçait un vol passant directement au dessus du Pôle, il attirerait un grand nombre de passagers désireux d'éprouver une sensation nouvelle. Or chose bizarre, aucune ligne aérienne n'a jamais offert un tel vol. Tous les itinéraires passent à côté de ce point stratégique, car il y a aussi le gros risque de pénétrer dans le vortex polaire, et cela l'auteur de l'article l'ignorait probablement. Mais pas le gouvernement américain, Voir plus bas.... Vous voyez donc qu'ici ce petit détail des guillemets nous apprend beaucoup de choses sur l'auteur. Mais, bien que cela n'intéresse pas cet article de Mr George Lacoste, puisque les satellites existaient à peine en 1958,
(le premier fut lancé par l'URSS le 4 Octobre 1957), disons pour le novice que, plus surprenant , à l'instar des avions, aucun satellite espion ou pas, ne passe exactement au dessus des pôles. Voir à ce sujet nos articles :



Fin de la note n° 1, et suite du texte du Science et Avenir d'Oct. 1958)


    Mais ce raccourcissement est encore beaucoup plus sensible pour la route maritime. Sur son trajet classique Paris-Tokio, l'avion volait à peu près en ligne droite de Paris à Karachi, puis à Bangkok, à Hong-kong; à Tokio; il n'avait à contourner ni la péninsule d'Arabie, ni l'Inde, ni la longue péninsule de Malaisie.

    Le cargo et le paquebot, eux, accomplissaient un périble de 22 680 km pour rejoindre l'archipel nippon. Ainsi, alors que la route arctique fait gagner à l'avion un peu plus de 10 % sur Paris-Tokio, elle peut faire gagner plus de 40 %, au navire.

    La publicité faite dans la grande presse par les diverses compagnies aériennes lors de l'ouverture de leur "ligne polaire" (Voyez encore ici les guillemets) a familiarisé le public avec l'intérêt de ces nouvelles liaisons. Les exploits tout récents du Nautilus et du Skate, sont encore suffisamment présents à l'esprit pour qu'il ne soit pas nécessaire de rappeler ici l'importance de leur périple; par contre, les progrès de la navigation de surface dans les régions polaires sont passés beaucoup plus inaperçus.

    Et pourtant, au cours de ces dernières années le problème a beaucoup évolué. Du côté des U.S.A., plusieurs tentatives ont été récemment faites pour relier l'Atlantique au Pacifique en passant par l'extrême-nord du continent américain. C'est ainsi que, en 1954, le bateau canadien Labrador mit 27 jours pour relier Halifax à Esquimaulc en empruntant le "passage du Nord-Ouest". Les renseignements météorologiques et géographiques rapportés par le Labrador permettent de supposer que l'état des glaces rendra ce passage praticable pendant plusieurs mois par an.

    Ce franchissement du fameux "passage du Nord-Ouest", tellement recherché au cours des siècles passés, n'a pas, aujourd'hui, qu'un intérêt sportif ou de prestige. En effet, les U.S.A. ont installé tout le long de la façade de l'Océan Glacial Arctique une série de radars d'alerte, de stations météorologiques et même d'aérodromes qui ont pour eux un intérêt stratégique de premier plan. ( Note 2 du Webmaster : Il ne devrait pas être question de stratégie, mais de coopération et d'entraide entre les nations installées dans ces régions archi-froides et désertiques et ou règnent souvent des tempêtes glaciales. Il y a autre chose que l'on l'on cache au monde entier et les hauts responsables de ces gouvernements qui patrouillent dans l'Arctique sont parfaitement au courant des circulations d'Ovnis qui y circulent par l'ouverture polaire quand elle est opérationnelle.Fin de la note n° 2, et suite du texte du Science et Avenir d'Oct. 1958)

    Le matériel nécessaire à ces installations a été soit parachuté, soit amené avec des frais et des pertes incroyables par des trains de traîneaux motorisés. Pour leur ravitaillement, ces bases continuent à dépendre de la voie aérienne ou terrestre. Tant pour étendre fortement cette infrastructure polaire que pour assurer un abaissement de son coût d'entretien. Le transport maritime par le passage du Nord-Ouest s'avère d'un puissant intérêt.

     Les Russes ont naturellement, de leur côté, les mêmes problèmes. II s'y ajoute pour eux un intéret économique de liaison entre Vladivostok et le nord de l'Atlantique ainsi que pour l'évacuation de certaines productions sibériennes. Aussi ne doit on pas s'étonner de ce que, la Nature aidant, (le passage du Nord-Est semble plus libre de glace que celui du Nord-Ouest), le problème de la navigation polaire est très avancé de l'autre côté du Rideau de Fer.

    Une escadre de brise-glace s'efforce de maintenir libre un chenal tout le long de la côte sibérienne, et, la plupart des étés, depuis quelques années, l'Océan Glacial Arctique est le siège d'une navigation de cargos portant sur des tonnages nullement négligeables.

    C'est pour moderniser et renforcer cette flotte de brise-glace que fut mis en chantier à Leningrad, le brise-glace atomique Lenine. L'intérêt de la propulsion atomique pour un brise-glace est évident. Ce navire a besoin, pour rompre la banquise, de disposer de puissance considérable; de plus, il évolue dans des zones où son ravitaillement est difficile et coûteux. I1 était donc logique que les Russes lancent comme premier navire atomique un tel bâtiment. C'est le seul, ont-ils dit à Genève, dont l'intérêt économique soit dès maintenant certain.

    I1 semble, d'autre part, qu'une fois la décision prise de lancer ce brise-glace géant (son tonnage est de 16 000 tonnes contre 11 à 12 000 tonnes pour les plus gros brise-glace classiques actuellement en service), un projet audacieux soit né dans l'esprit des dirigeants soviétiques : lui faire conquérir le Pôle.

    La chose a été préparée d'assez longue date. II s'agissait de trouver une voie d'accès vers le Pôle où l'épaisseur des glaces ne fût pas excessive. C'est le professeur Lapoff, de l'Académie des Sciences de Moscou, et le Colonel Ratentrine qui ont, au préalable, entrepris l'indispensable expédition pour reconnaître un trajet polaire combinant des moyens aériens et sous-marins.

    Une exploration aérienne permettait tout d'abord de repérer une zone où la banquise était suffisamment fracturée pour que l'on puisse espérer y faire émerger un sous-marin. ( Note 3 du Webmaster : Avec un peu de chance ces hélicos auraient pu découvrir un passage, conduidsant à la mer libre tel que :


    Comme on le voit sur cette photo satellite, il existe bien une libre de glace dont la flèche rouge, nous montre un passage y accédant (des dizaines d'articles d'ARTivision le démontrent). Cette mer libre est donc immense et est reliée au vortex polaire, que nous cachent nos gouvernements pour de vulgaires questions de prestige national, et militaire, et surtout pour assurer et pérenniser leur devise scélérate "Diviser pour mieux régner", et pour nous mener par le bout du nez. De plus des scientifiques pour ne pas salir leur réputation, cautionnent cette mystification, et nous le démontrerons plus bas. Fin de la note n° 3, et suite du texte du Science et Avenir d'Oct. 1958)


     On envoyait, éventuellement un hélicoptère vérifier l'état exact des lieux. Le sous-marin de l'expédition plongeait alors; disposant d'une autonomie de quelques 300 km ( par mesure de sécurité, les étapes étaient nlimitées à 100 milles soit un peut moins de 200 km), il gagnait la zone prévue. Là, faisant surface, il pouvait recharger ses accus pendant que l'exploration aérienne trouvait pour lui à distance convenable un nouveau point où il puisse émerger. Et ainsi de suite...

    Une étude très poussée des courants arctiques et des grandes zones de fracture de la banquise avait préalablement permis de dégager l« grandes lignes du trajet. Ainsi l'expédition approcha d'étape en étape jusqu'à 300 milles du Pôle.( Note 4 du Webmaster : En considérant cette affaire de des courants arctiques, nous voilà arrivés à un point crucial. En effet les explorateurs polaires se sont aperçus que la banquise dérivait assez rapidement puisque qu'elle pouvait atteindre plusieurs km par jour, si bien que l'explorateur Nansen en 1883 a volontairement laissé son navire le Fram dériver sur la banquise en espèrant qui passera assez près du pôle. Mais lisez plutôt ceci extrait des Dossiers de la Recherche d'Octobre 2012, sous la plume de Mme Frédérique Rémi, dont nous reparlerons plus bas :


et voici donc quelques éléments importants, structurés par nos soins, et concernant Nansen :


     On remarque en fin du document, qu'un certain Matthew Maury admet l'existence de la mer libre de glace du Pôle. Notez aussi que nous avons souligné en violet, certains mots dont en particulier ceux là:"présence de bois flottés d'origine tropicale", affaire que nous avons évoquée dans de nombreux articles.

     Mais il faut aussi savoir, que cette affaire très énigmatique de la dérive de la glace polaire a été aussi, évoquée dans un article de la revue "Science et Avenir"142 Hors série d'Avril- Mai 2005, sous la plume de Marie Noelle Houssais.



     Dans ce remarquable numéro spécial, on étudie le fait scientifique, dans ses plus petits retranchements et tout étudiant en philosophie, selon nous, gagnerait à consulter cette revue, s'il avait à traiter un sujet du genre :" Les faits scientifiques, résultent-ils d'une interprétation de l'expérimentateur ? "

     Dans cette revue, il y a en plus, un super article, où Mme Marie Noelle Houssais fait état d'une théorie prétenduement bien structurée, expliquant que "la dérive de la glace polaire", mise en évidence par Fridtjof Nansen en 1896 après une dérive de son navire le Fram durant 35 mois sur la banquise, est due au vent du coin et à la force de Coriolis, bien connue et expliquée scientifiquement.



     Et pour les fortiches en Science, voici quelques éléments de cette théorie concernant la "force de Coriolis"

 


, et en couleurs, on découvre ceci :



     Tout cela serait super, si les chercheurs hors normes, Williams REED et Marschall B.Gardner (voir le titre et la photo de leur ouvrage dans notre article : audelaGrandNord.html) eux, ne nous disaient pas (il y a plus de 100 ans pour Reed), que cette énorme dérive de la banquise, ne peut venir que de puissants fleuves sous-marins issus de l'intérieur de la Terre, et de plus, ces fleuves sont à l'origine de la création des icebergs, quand ils gêlent à la sortie des ouvertures polaires, où régne un froid terrible. Et c'est pour cela en plus que l'on constate que ces icebergs....sont uniquement faits d'eau douce ... et alors, si cela est vrai, il est donc déjà, de la plus haute importance, pour tout chercheur intéressé par cette théorie, qu'il puisse avoir sous la main une étude officielle démontrant que les icebergs sont bien constitués d'eau douce. Avis aux amateurs....

     Dans l'ouvrage "La mer libre du Pôle Nord" de Jules Gay de 1873 :



on découvre, ceci :

     " Au nord de la Sibérie, des résultals semblables ont été obtenus, et les explorateurs ont toujours trouvé la mer libre au delà d'une ceinture de glace. adhérentes aux côtes " Au nord des îles de la Nouvelle Sibérie, par 76 degrés de latitude, dit Hedenstöm, on trouve un océan qui ne gèle jamais; même en mars, je n'y ai vu que u peu de glaces flottantes. " Le gouvernement russe chargea en 1819 le lieutenant, depuis amiral Wrangel (décédé en 1870), d'explorer les rives septentrionales de la Sibérie et de s'élever le plus possible au nord en taîneaux. Pendant trois années, Wrangel fit des efforts prodigieux pour s'élever ainsi vers le nord; chaque fois, il fut arrété par l'eau libre et obligé de regagner la côte en toute hâte, non sans courir de graves dangers, par suite de la faible épaisseur des glaces et de l'agitation de la mer, qui menaçait à chaque instant de rompre la crôute solide. En dernier lieu, en 1823, à 17 milles allemands de la terre, par 70° 51' latitude, M. de Wangel étant monté sur le plus élevé des blocs de glace, "la mer ouverte s'étendait devant nous, à perte de vue", et nous dûmes abandonner le but que pendant trois ans, à travers des privations, des misères et des dangers de toutes sortes, nous nous étions efforcés d'atteindre. Le courant était dirigé avec une vitesse de 4 milles 3 l'heure...Depuis, les baleiniers américains, particulièrement les capitaines Long et Rodger, se sont avancés fort loin dans cette mer libre, cette Polynia des Russes, vue par Hedensöm et Wrangel"

     Bien sûr tout document russe relatif à ces explorateurs, et accompagné de sa traduction en français, serait pour ARTivision d'une valeur considérable. Nous avons cependant réussi à mettre la main sur un important document, qui parle de ces explorateurs russes et de bien d'autres. Voyez vous-même :


et cela est visible sur le site :

     Fin de la note n° 4, et suite du texte du Science et Avenir d'Oct. 1958)


    Le sous-marin remorquait derrière lui un appareil intermédiaire entre un bathyscaphe et un sous-marin de poche qui prenait parfois son indépendance et permettait une exploration plus poussée. Cet appareil pouvait éventuellement servir aussi à guider le sous-marin lorsqu'il émergeait encre les glaces.

    La route avait été ainsi largement reconnue pour le nid triomphal d'un brise-glace atomique jusqu'au pôle qui aurait beaucoup servi le prestige de l'U.R.S.S.

    Faisons, en effet, un instant abstraction de l'exploit tout récent des sous-marins américains et plaçons-nous dans l'état d'esprit où nous aurions pu être en juillet dernier ! Quel splendide couronnement pour l'Année Géophysique qu'une conquête navale du Pôle par un brise-glace atomique ! Commencée sous le signe des Spoutnik, cette "Année" aurait été achevée par une Conquête soviètique elle aussi spectaculaire.

     Mais cette fois les U.S.A. ont pris leurs dispositions pour ne pas se laisser distancer. Cela nous a valu les téméraires exploits du Nautilus et du Skate qui se sont déroulés dans des conditions assez peu classiques pour la nation américaine : d'une part, le secret a dominé l'opération, d'autre part l'excès de prudence habituel qui oblige les U.S.A. à procéder par lentes étapes successives a été ici violé. Après une courte incursion sous la banquise en octobre dernier, le Nautilus s'est lancé dans l'inconnu au sein d'un océan dont les fonds étaient presque totalement ignorés. ( Note 5 du Webmaster : Ça c'est l'auteur George Lacoste, qui se l'imagine que les fonds étaient ignorés. S'il s'était renseigné sur les découvertes du contre Amiral Byrd Il aurait mis aussi là des guillemets à son expression. En effet d'abord il aurait dû savoir que, ces fonds polaires, n'étaient pas si ignorés que cela, puisque nous l'avons vu plus haut, l'explorateur Nansen en avait mesuré la profondeur à certains endroits, et elle atteignait près de 4000 m, puis il y avait aussi détété un courant puissant allant du détroit de Bering à l'Atlantique, et même il en avait déduit qu'il existait un courant d'eau chaude à quelques centaines de mètres de la surface etc...

     Mais de plus, ce Monsieur George Lacoste aurait pu en 1958 savoir, que le Gouvernement américain, était parfaitement au courant, depuis belle lurette, du fait que le vice Amiral Richard E. Byrd, avait découvert une région inconnue, au-delà du Pôle Nord. Puis, ce fut une affaire analogue au-delà du Pôle Sud, et , nous avons beaucoup plus de documents qui le prouvent, que pour le Pôle Nord.

     Mais, voyons d'abord ce qui s'est passé en Arctique : En effet, il est arrivé à Byrd en 1926, une aventure très peu connue, dont hélas nous n'avons qu'une seule source, en admettant qu'elle soit vérifiable un jour, et vu la précision de certains détails, on se demande si le déclarant, n'avait pas un contact caché avec un responsable des Services Secrets du pays. Reprenons alors ici, les quelques phrases qui en parlent, dans notre article Byrd.html :

    Début de citation :

    L'amiral Richard Evelyn BYRD, Grand Chancelier de l'Ordre de la Fayette et de la Croix du Mérite, secrétaire perpétuel de l'Académie Fédérale de la Marine et des Sciences , (d'après un article de Jean Brun de l'hebdomadaire Nostra du n° 425 de la semaine du 29 Mai au 4 Juin 1980) aurait vécu une aventure tout à fait exceptionnelle dans les glaces du Pôle Nord.

    Voici donc quelques lignes de cet article:

    "Byrd, accompagné d'un capitaine de vaisseau et de deux quartiers-maîtres, marchaient depuis des heures sur la banquise, escaladant les moutonnements chaotiques des glaces éternelles, dévalant de dangereux à-pics plus périlleux qu'un rocher vertical. Et soudain, du haut de la falaise blanche où l'expédition était parvenue au prix de mille dangers, ils découvrirent un spectacle inoubliable. Sous leurs yeux médusés s'étendait une longue vallée étroite et profonde couverte d'une végétation luxuriante et apparemment baignée d'un chaud soleil permanent. une véritable oasis de vie au milieu du grand désert de glace.
    D'un geste machinal, Richard Byrd consulta son thermomètre: - 58°! Son adjoint, le capitaine Fitin, nota sur le journal de marche:" Le 14 Juin 1926 à 74 m d'altitude à 12h 08 ". Les Quatre hommes se mirent à dérouler les échelles de corde pour rejoindre la merveilleuse prairie qui s'étendait à une centaine de mètres en contrebas au pied de la muraille de glace au sommet de laquelle ils se trouvaient.
    Après une longue heure de descente, ils avaient changé de monde : une plaine où régnait une végétation prolifique et presque paradisiaque s'étalait devant eux. La chaleur douce et pénétrante (le thermomètre indiquait 19°8) les obligea à quitter leurs équipement d'explorateurs polaires. Sous leurs pieds, ils foulaient une herbe drue et grasse. A perte de vue, en croyant à peine leurs yeux , Byrd et ses compagnons apercevaient des petits ruisseaux coupant les herbages naturels, des lacs, des collines boisées. A 1500 m environ, ils virent une tache brune qui se déplaçait lentement. Jumelles braquées, Richard Byrd observa un animal massif au pelage brun qui entra dans un fourré. Un animal qui ressemblait étrangement à un mammouth.
    Hélas! il fallait borner là, l'exploration de ce jour. La fatigue de chacun, le manques de vivres, l'épuisement des accumulateurs de radios faisaient un devoir au chef du détachement d'ordonner sans perdre un instant le retour au campement de base.
    Après avoir repris quelques forces et renouvelé leurs équipements, Byrd et ses compagnons prirent (à nouveau) la route pour tenter de retrouver ce qu'ils appelaient entre eux le "paradis perdu". malheureusement, il leur fut impossible de retrouver la vallée. Située pratiquement à quelques kilomètres du pôle géographique, il avait été impossible au capitaine Fitin d'en effectuer le relevé des coordonnées topographiques. Sous leurs yeux médusés s'étendait une longue vallée étroite et profonde couverte d'une végétation luxuriante et apparemment baignée d'un chaud soleil permanent, une véritable oasis de vie au milieu du grand désert de glace.
    Fin de citation


     Notons, qu'avec regret, nous n'avons pas trouvé les sources importantes relatives à cet extraordinaire récit de Mr Jean Brun. Nous implorons avec déférence donc, tout internaute qui connaîtrait ce Monsieur (s'il est encore vivant), de lui demander la nature des documents, où il a puisé les éléments de ce qui précède. Il y va de notre plus grande compréhension de la géographie de notre Terre, et, vous allez vous en rendre compte plus bas, il y va même aussi, de notre meilleure appréciation du contexte de notre système solaire. Merci d'avance...

    On pourrait donc croire que nous avons là, affaire à un début d'un roman inédit de Jules Verne, si l'on ignore que l'amiral Byrd a participé par la suite à de nombreuses autres expéditions polaires, entre autre en 1929, 1936, 1947, 1956 à la suite desquelles, il a fait, chaque fois, des déclarations insolites, dont nous vous en extrayons quelques unes (tant pour le Pôle Nord que pour le Pôle Sud), du livre incontournable de R. Bernard intitulé "La Terre creuse" , et publié en France, en 1971, chez Albin Michel :


     " Février 1947: " J'aimerais voir cette terre au-delà du Pôle (Nord). Cette terre qui est le centre du grand Inconnu".Vice-amiral Byrd avant son vol de 2700 km au delà du Pôle Nord ( déjà visité en 1926 : voir ci-dessus.

    Novembre 1955: " C'est la plus importante expédition de l'histoire du monde." Vice-amiral Byrd avant son départ pour explorer la terre au-delà du Pôle Sud.
    Janvier 1956: " Le 13 Janvier, des membres de l'expédition des Etats-Unis ont accompli un vol de 4300 km à partir de la base de McMurdo Sound, située à 640 km à l'ouest du pole Sud et pénétré dans une terre sur une distance de 3700 km au-delà du pôle".Message radio en provenance de l'expédition antarctique de Byrd, confirmé par la presse américaine du 5 février 1956.
     Mars 1956 :"La présente expédition a ouvert un nouveau et vaste territoire ". Vice-amiral Byrd le 13 Mars 1956 à son retour du Pôle Sud."
 

    Notons avec soin le terme "au-delà " et non "au-dessus" utilisé par l'amiral Byrd. Si Byrd avait volé au-dessus des pôles Nord et Sud, en direction des immensités glacées qui s'étendent d'après la géographie classique de l'autre côté du pôle, il serait incompréhensible que cet amiral ait qualifié ce territoire en 1947, de "Grand Inconnu". Il n'aurait pas non plus, aucune raison d'utiliser l'expression étrange prononcée, parait-il, avant sa mort: " ce continent enchanté dans le ciel, terre de l'éternel mystère!"
    Mais, justement au sujet de cette phrase très insolite ci-dessus de Byrd, nous avons, par une chance inouie, pu en trouver une dans le n° de LIFE du 25 Mars 1957 :



    et voici l'article en question, placé en page 47 :



    Nous avons déjà, tout expliqué cela en détail, dans notre article :


    Donc les autorités en savaient assurément bien plus, sur la zone supérieure ou sous-marine de la région polaire nord, que ne le croit ce Monsieur George Lacoste.

    Fin de la note n° 5, et suite du texte du Science et Avenir d'Oct. 1958)


LE NAVIRE DE SURFACE: UNE HÉRÉSIE

    L'expérience pratique de navigation sous-marine à réaction va donc être considérable d'ici quelques années et l'on peut Immédiatement songer à appliquer au domaine pacifique cette acquisition de la marine de guerre.

Encore faudrait-il savoir où se situe vraiment le Pôle Nord ??


( Note 6 du Webmaster :En effet :     On trouve aussi dans le livre de R. Bernard page 21, la déclaration :

- Que, suivant notre théorie d'une Terre plutôt concave que convexe à ses deux extrémités, le pôle Nord et le pôle Sud n'ont jamais été atteints pour la bonne raison qu'ils n'existent pas.

Cette déclaration est copiée sur celle présentée dans l'ouvrage THE FANTOME OF THE POLES (fantômes des Pôles) de Williams REED :

   


    Cet ouvrage fut publié en 1906 par Fiedcrest Publishing Co Inc 210 Fith Avenue New York 10, N.Y. Non traduit hélas en français.

    Ces deux auteurs pensaient que justement le Pôle Nord tombait pile au millieu du vortex.

     Hélas ce n'est pas tout à fait vrai, car on pense actuellement que l'axe polaire de rotation n'est pas confondu avec ll'axe passant par le centre des trous polaires comme l'indiquerait le schéma ci-dessous tiré du super site :





    Hélas justement, on y distingue mal les pôles géographiques nord et sud, ce que nous avons ajouté dans le schéma de droite suivant :

  


     Ce super schéma nous montre cependant, que l'axe réel de rotation de la planète ne coïncide plus avec l'axe centré sur les ouvertures polaires (sans doute à la suite d'une catastrophe planétaire) et il s'en suit, qu'il existe bien un pôle sud et un pôle nord dérivés de l'axe de rotation actuel de la planète (en purple sur le schéma). Ces points ne sont donc repérables que si l'on détermine avec précision le point unique où la vitesse de rotation de la Terre est nulle et que l'on soit muni évidemment des appareils pour le faire.

    Mais pour ceux qui comme le Prince de Monaco ( Voir notre article :lettreouverteauPrinceAlbertII.html), croient avoir foulé au pied, le sol du pôle Nord, la revue " Science&Vie Junior ", nous montre mathématiquement, comment on s'oriente au Pôle. Voyons cela de plus près :

   En effet, dans un article intitulé " La conquête du Pôle Nord" de Mr Philippe Nessann, du n° 115 d'Avril 1999 de la revue Science&Vie Junior, nous avons eu le bénéfice de découvrir comment en général, on peut s'orienter au Pôle en considérant évidemment que la Terre est à peu près une sphère soumise aux rayons obliques du soleil. Nous reproduisons donc ci-dessous l'admirable schéma très didactique de Mr Jean-Jacques Hatton, qui donne toute la démarche que devrait effectuer un explorateur pour calculer sa position en arrivant au supposéPôle Nord officiel :


    Mais il va de soi, que s'il existe une courbure de la Terre vers son intérieur au Pôle, les angles Alpha, Bêta, et Gamma ne correspondront plus à ceux que nous présente, ce schéma et donc que la position déterminée par l'explorateur en sera automatiquement faussée sur le terrain. Il en résulte que c'est en toute bonne foi, que ces explorateurs ont cru être arrivés au Pôle, alors qu'ils n'étaient, en fait, que sur le bord de concavité polaire que nous évoque, notre bien pratique schéma suivant d'une pomme :


    Mais lisons aussi ceci :


     Une seule préparation pour réaliser ensuite une plongée très délicate de 3 000 km sous les glaces. Il y a dû certainement avoir des entraînements secrets qui ne furent pas révélés à la Presse et cela prouve aussi, comme nous l'avons dit plus haut, que les autorités connnaissaient parfaitement la configuration et la trajectoire de la route sous-marine à suivre sous la glace...

    Fin de la note n° 6, et suite du texte du Science et Avenir d'Oct. 1958)


    Déjà, divers pays veulent brûlé les étapes en préparant la mise en chantier de transports sousmarins. Le japon se lance dans la réalisation d'un pétrolier de 60 000 tonnes destiné à naviguer sous les flots et, plus près de nous, l'Angleterre encre aussi dans le domaine des réalisations pratiques. La firme Sauders Roe qui construit des avions, des navires et des hélicoptères, a été chargé par le Gouvernement britannique de préparer les plans d'un submersible de 80 000 tonnes prévu pour naviguer à la vitesse de 35 nœuds !

    Ces projets semblent à certains déroutants. II leur parait peu économique d'obliger les navires à se frayer avec peine un chemin sous les eaux où, semble-t-il, la résistance à l'avancement doit être considérable.

    C'est là, d'ailleurs, une erreur grave mais communément répandue.

    Trop de personnes croient qu'il faut plus d'énergie pour avancer à une vitesse donnée sous l'eau qu'en surface : à leurs yeux, le cargo-sous-marin serait, en quelque sorte, une hérésie technique. Raisonner ainsi est faux. Ne disons quand même pu, avec fules Verne, que le sous-marin immergé ayant un poids relatif nul (son poids est juste équilibré par la poussée d'Archimède), très peu d'énergie suffit alors pour assurer sa propulsion... C'est là une des rares erreurs scientifiques graves qu'ait commise notre illustre romancier, mais elle est de taille ! II confond poids et muse, oublie au surplus que, sauf pendant les courts moments d'accélération, ce ne sont que les forces de résistance à l'avancement qu'il faut vaincre.


    La mécanique des fluides appliquée aux bâtiments de surface nous apprend que cette résistance i l'avancement doit être décomposée en deux facteurs distincts : une résistance de rencontre qui se manifeste par la vague d'étrave soulevée à l'avant du navire, et une force de frottement dûe au glissement des molécules d'eau le long de la coque.

    Dès que la vitesse s'accroît, la résistance de rencontre prend des valeurs considérables. La vague d'étrave soulevée par un contre-torpilleur en pleine vitesse est impressionnante: on imagine facilement que sa formation absorbe une énergie fantastique. Les frottements le long de la coque, tout en prenant une valeur plus élevée i grande vitesse qu'à faible vitesse, croissent par contre beaucoup plus lentement.

    Si l'on compare, sous l'angle de ces deux facteurs, le bilan d'un sous-marin et celui d'un navire de surface, on note que, chez le premier, le facteur frottement est plus important. En effet, du fait de immersion totale, la "surface mouillée" est plus grande (30%, à peu près), et les forces de frottement entre les molécules d'eau et la coque sont forcément proportionnelles à cette surface.

    Le problème est inverse en ce qui concerne la "résistance de rencontre"; les lecteurs qui ont eu, par hasard, l'occasion d'assister depuis la surface aux évolutions d'un sous-marin se sont rendus compte que, même si celui-ci évolue à grande vitesse et en profondeur assez faible, il ne soulève presqu'aucune ride au-dessus de lui. Ceci s'explique aisément : alors que la proue du navire de surface chasse l'eau à droite et à gauche, créant la "vague d'étrave", l'avant du sous-marin en mouvement ne peut, lui, qu'exercer une pression sur l'eau, tandis que l'arrière du même navire crée une dépression. L'eau n'étant pratiquement pas compressible, la pression se transmet de l'avant à l'arrière et l'aspiration arrière contrebalance à tout instant la surpression avant.

    Ce jeu d'équilibre des pressions ne nécessite qu'un minimum de déplacement d'eau, contrairement au navire de surface où, précisément, pressions et dépressions ne peuvent se propager dans le sens vertical - puisque l'air est compressible - ; à l'avant, on assiste à un soulèvement de l'eau et à l'arrière, à la formation d'un sillon; il est évident que ces déplacements absorbent une énergie considérable.

    En résumé, le sous-marin est donc désavantagé dans le domaine du frottement, force qui ne croit que lentement avec la vitesse, alors qu'il est fortement avantagé dans le domaine de la "résistance de rencontre" qui, elle, croit beaucoup plus vite avec la vitesse. On voit donc clairement que si, aux très faibles vitesses, la résistance à l'avancement est un peu plus forte pour le sous-marin que pour le navire de surface, les facteurs s'inversent dès que la vitesse croit. Et le sous-marin prend alors nettement l'avantage.

    Les vitesses des submersibles en plongée étaient, il y a peu de temps encore, de l'ordre de 10 à 15 km/heure; dans cette gamme de vitesses relativement faibles, leur propulsion exigeant des puissances sensiblement plus importantes que celles nécessaires pour propulser en surface des navires de même tonnage, à des vitesses analogues. Par contre, le Nautilus, atteignant 50 km à heure, la navigation sous-marine devient avantageuse sur le plan de la puissance propulsive;


d'ailleurs, la puissance estimée de son réacteur(en tout état de cause inférieure à 10 000 CV) est certainement inférieure à celle que développent les turbines d'un torpilleur de même tonnage capable des mêmes performances.

    En ce qui concerne les cargos, dont la vitesse est intermédiaire entre ces deux chiffres, on peut, en première approximation, estimer que, pour eux, la résistance à l'avancement doit être à peu près égale en surface et en plongée.

Le problème de la puissance étant ainsi précisé, il nous faut maintenant aborder un autre chapitre d'importance encore plus grande sur le plan économique : le coût de la construction.

70 % D'ÉCONOMIE


    Ici, alors, éclatent les avantages de la solution sous-marine. Pour nous en rendre compte. songeons tout d'abord que la solidité des navires subit ses plus graves épreuves au cours des tempêtes, et qu'il n'y a pas de tempêtes sous-marines. A 15 ou 20 mètres de profondeur, au-dessous d'une grosse tempête, l'eau est parfaitement calme... ( Note 7 du Webmaster :C'est en partie pour cela que l'on ne parle pas ici du dirigeable qui au dessus des régions polaires ne pourrait pas résister aux puissantes tempêtes et coups de vent qui y régnent. Il ne faut pas oublier aussi que lorsque le vortex polaire devient opérationnel il doit exister dans son environnement une soufflerie d'un puissance inimaginable. Alors Exit le dirigeable vite fait.

    Voilà ce que l'on pouvait voir en 1951 à ce sujet :


    Fin de la note n° 7, et suite du texte du Science et Avenir d'Oct. 1958)


    S'il n'y avait même que ce seul facteur de sécurité totale devant les intempéries, la construction des navires sous-marins autoriserait déjà des abattements massifs sur les normes classiques de solidité Mais, il y a beaucoup plus. Certes Jules Verne se trompait en confondant "poids" et "masse" lorsque le capitaine Nemo expose les performances de son Nautilus ; il nous faut pourtant réintroduire ici son raisonnement.

    Le sous-marin étant en équilibre parfait dans l'eau, sa structure ne subit aucun effort (songeons qu'une baleine échouée s'affaisse sous son propre poids, et s'étouffe, alors que, au sein de l'eau, les diverses parties de son corps n'exercent aucun effort les unes sur les autres). Lorsque le navire de surface, même par temps assez calme, aborde une mer un peu houleuse, il subit de terribles efforts longitudinaux, l'avant ou l'arrière au creux d'une vague se trouve en porte-à-faux et l'effort qui s'ensuit se traduit par des efforts de milliers de tonnes.

( Note 8 du Webmaster :Oh là la, il a dit tout cela, sur son sous-marin Jules Verne ? Chacun sait en effet qu'il lui a manqué quelques éléments scientifiques modernes dans ses romans et par exemple dans son roman "De la Terre à la Lune" de 1865, il a préféré l'impossible boulet de canon, à la classique fusée, que connnaissaient depuis des lustres, les chinois avec leurs feux d'artifice. Mais ne jetons pas la pierre à notre grand Maître de la Science Fiction, car il savait de son côté une chose extraordinaire , que les savants actuels ignorent toujours :

    En effet dans son ouvrage " Voyages et aventures du capitaine Hatteras" , ouvrage publié en 1866, et dont voici deux présentations modernes:

  

et, dans le chapitre XXIV intitulé : "Cours de cosmographie polaire" on trouve au tome 2 Le désert de glace ceci :

" Enfin, de nos jours, on a prétendu qu'il existait aux pôles une immense ouverture, d'où se dégageait la lumière des aurores boréales, et par laquelle on pourrait pénétrer dans l'intérieur du globe; "
     Comme on le voit donc , c'est clair , net , et sans bavure. Donc, dès au moins 1866, lors de la sortie de son livre précité, Jules Verne en savait plus que nous, sur les ouvertures polaires, alors que le webmaster d'ARTivision ,lui, n'a découvert cela, qu'en 1972, lorsqu'une aimable amie de la Métropole a eu la très géniale idée, de nous offrir le livre "La Terre creuse" de Raymond Bernard , publié en 1971 chez Albin Michel, dans la prestigieuse collection, hélas disparue "Les chemins de l'impossible":


et pour les puristes, qui aiment aller aux sources d'un document :



    Ce livre est pratiquement introuvable en français, même dans les librairies spécialisée. Nous savons qu'il en existe des digitalisations, sur le Web, mais comme cet ouvrage n'est pas encore libre de droit , (normalement un ouvrage tombe dans le domaine public 70 ans après la mort de son auteur), les Webmasters des sites qui ont digitalisé ce livre n'ont certainement pas demandé d'abord aux ayants-droit de l'auteur, puis aussi à l'Editeur Albin Michel. Raymond Bernard qui en réalité s'appelait Walter Seigmeister est décédé le 10 Septembre 1965, et donc il faudra attendre 2035, pour avoir le droit de republier cet ouvrage.

    Donc c'est ce livre qu'il faut posséder, et non pas sa copie internet. Si vous avez eu la grande chance de posséder cet ouvrage pratiquement introuvable, vous pouvez en être très fier car vous faites désormais partie du club très restreint, des internautes qui nous écrivent, pour nous dire qu'ils possèdent ce livre.

Mais plutôt que de parler sans preuve au sujet de la rareté de cet ouvragevoici un document de 1987 qui en parle :



Toujours soucieux de découvrir le moindre détail concernant cette affaire de terre creuse, nous avons à l'époque pris contact avec les 3 internautes des cadres rouges et voici une de nos missives envoyées :



    Et voici une des lettres que nous avons reçue à l'époque et que nous publions parce très probablement son auteur est décédé actuellement:



    Mais pour vous aider dans le déchiffrement de cette écriture de la portion soulignée en rouge, en voici quelques lignes en clair :

"Je n'ai pas lu le livre sur ce sujet, mais j'ai eu des conversations avec des gens informés aujourd'hui disparus. J'ai ainsi appris que les conditions de vie à l'intérieur de la Terre, moins dures qu'à la surface. Il n'y a pas de différents entre les habitants, pas de guerre, pas d'orages ni de tempêtes. Quelques séismes XXXXXXX. La températures est un peu plus élevée que certains points de la surface des régions tempérés, mais elle n'atteint pas celle des zones torrides..."

    Notez bien qu'à l'époque nous pensions que notre ouvrage "La mer libre du Pôle" de Hayes, trouvé dans une vieille malle à 600 m de chez nous et auquel il manquait les 18 premières pages, ( Un très grand merci, à Super Hasard) était de 1884. Plus tard en nous rendant à la Bibliothèque Nationale de Paris, nous avons appris que notre ouvrage était de 1877, soit plus ancien de 7 ans.

    On note encore, que ce que dit, des années avant, l'auteur de la lettre manuscrite, concernant la vie à l'intérieur de la Terre, se rapproche étrangement de ce que nous raconte Billie Faye Wooodard. Voir nos articles :



     A vous de juger...

    Fin de la note n° 8, et suite du texte du Science et Avenir d'Oct. 1958)


    Tous ces efforts, le cargo sous-marin de demain les ignorera. A condition que son rayon d'action soit suffisant, il pourra ne faire surface que dans l'eau tranquille d'une baie ou même d'un port. En tout état de cause, il ne sera jamais obligé d'affronter en surface une tempête ou même une mer simplement houleuse. Sa construction, dans ces conditions, pourra être considérablement allégée et, à tonnage utile égal, ne coûter que le tiers ou la moitié d'un navire de surface.

    Tous ces avantages seraient réduits à néant si la propulsion atomique devait s'évérer d'un coût prohibitif. D'après les données fragmentaires que l'on possède, le pris du CV heure sur les premiers sous-marins atomiques américains est certainement très élevé, sans comparaison possible avec celui d'un diesel marin où des turbines actionnent classiquement les hélices de navires. Cela s'explique aisémentsi l'on songeauxconditions dans les quelles les premiers submersibles nucléaires ont été réalisés.

    L'amiral Rickover a dû lutter contre un courant d'opinion extrêmement violent pour imposer ses idées et une fois le principe des sous-marins atomiques admis, if s'est lancé dans une course de vitesse pour des raisons stratégiques évidentes. Dans ces conditions, le père du Nautilus a été obligé de prendre pour ses propulseurs - la partie évidemment délicate des nouveaux navires - des marges de sécurité considérables. Peu lui importait le rendement, ce qu'il voulait, c'était une sécurité de fonctionnement à toute épreuve. Le moindre accident de quelque gravité aurait pu ruiner le projet en donnant des arguments à ses détracteurs ou, tout au moins, retarder considérablement la mise en service actif des bâtiments.

    Cette politique de la sécurité à tout prix est responsable du caractère assez fruste des réacteurs du Nautilus et du Skate. Un type de réacteur à plus à plus haute température et à plus haute pression avait certes été mis au point pour le SeaWolf, le second sous-marin nucléaire; mais on sait qu'il doit être abandonné.

    C'est le fruit de cette prudence que récolte actuellement l'amiral Rickover avec les succès spectaculaires de ses submersibles. Ces succès sont avant tout des succès d'endurance et de sécurité de fonctionnement; une croisière polaire est un acte de foi dans la robustesse du propulseur équipant le navire expérimental. La vie de 120 hommes est entièrement suspendue au bon fonctionnement du moteur atomique dont la moindre panne sous la banquise peut être fatale.

( Note 9 du Webmaster : Mais l'auteur fait semblant d'ignorer ici, qu' il y a eu déjà à son époque et même bien avant, un grand débat sur le fait de savoir si toute la banquise était en un seul bloc, ou s'il y avait à l'intérieur une mer libre de glace, où le sous-marin pourrait émerger souvent sans problème, s'il ne s'éloignait pas trop des bords intérieurs de l'anneau de cette banquise.

    Pour un observateur moderne, utilisant des photos satellites ne circulant pas dans les médias actuels, voici, comment se situe cette mer libre, si célèbre :

  


    Ces images surprenantes embarrassent énormement, on le sait, les bien-pensants, qui évitent obstinément, de fouiller plus avant, dans cette affaire :

    Mais, pour être plus clair, nous ne résistons pas ici, au plaisir de vous transcrire les sublimes propos de l'Amiral Lepotier, extrait du "Science et Vie" n° 422 de Nov. 1952 , dont on peut voir l'intégralité à articleLepotierde1952.html, et propos qui sont tels que :

"En fait, la Banquise est demeurée, jusqu'à ces toutes dernières années, une barrière dressée, à un millier de kilomètres seulement, des régions habitées de l'Europe. Qu'y avait-il au delà : une mer ou un continent ? "

      Ainsi l'amiral Lepotier ose dire que "la Banquise" (avec une majuscule SVP) est demeurée, jusqu'à ces toutes dernières années, une barrière dressée, à un millier de kilomètres seulement, des régions habitées de l'Europe". De plus, il s'interroge : "Est-ce une mer ou un continent?". Et, chose étonnante, ce Contre-Amiral, semble soigneusement, dans la suite de son texte, éviter d'évoquer le fait que de nombreux explorateurs ont parlé, bien avant 1952, de leur découverte autour du Pôle Nord d'une mer libre totalement vide de glace, ce qui est, n'est-ce pas, plutôt surprenant...

    Pour le novice qui entre pour la première fois dans le site ARTivision par cet article, reprenons ici, ce dont il s'agit :

     En premier lieu, nous allons faire état d'un ouvrage publié en 1868, par l'Éditeur Hachette , et ouvragre du Dr américain I.I. HAYES, intitulé "La mer libre du Pôle." Voyage de découvertes dans les mers arctiques exécuté en 1860-61 Paris, In-8 , 517 pages. Traduit de l'anglais par Ferdinand de Lanoy. Ouvrage illustré de 70 gravures sur bois et de 3 cartes. Reliure demi-basane violette, dos lisse.

      Le 04/07/09, l'ami internaute Etienne F , nous apprenenait que désormais on peut découvrir cet ouvrage en PDF sur le super site :


     et directement en PDF à :



     Pour tourner les pages, cliquer sur les petites flèches de droite ou de gauche du petit livre en haut.

     Mais on peut avoir aussi le texte brut en entier à :


     Nous n'avons pas le privilège de posséder l'extraordinaire ouvrage précédent , mais par une chance inouie , nous l'avons déjà révélé plus haut, (Merci à Super Hasard, car cette chance est sans doute mieux que celle de gagner le gros lot au Loto) en 1984, nous avons trouvé dans une vieille malle à 600 m de chez nous, un condensé de cet ouvrage précédent et qui est lui, daté de 1877 ( voir à ce sujet photos et textes de cet ouvrage à :Byrdsuite.html )

    Nous ne pouvons pas évidemment nous étendre ici , faute de place, sur les surprenantes révélations de cet ouvrage, mais pour terminer cette affaire, nous découvrons à la page 195, de notre livre de 1877 de Hayes, ceci :

" Il est impossible, en rappelant les faits relatifs à cette découverte,- La neige fondue sur les rochers, les troupes d'oiseaux marins, la végétation augmentant de plus en plus, l'élévation du thermomètre dans l'eau, de ne pas être frappé de la probabilité d'un climat plus doux vers le pôle. Mais signaler les modifications de température au voisinage de la mer libre, ce n'est pas résoudre la question, qui reste sans réponse : Quelle est la cause de la Mer libre ? "

    
Que dire de plus, si ce n'est que l'on découvre, ici, encore une fois, l'incompréhension des observateurs de l'époque , devant ce phénomène hors normes de la mer libre du pôle.

      Ce qui nous interpelle dans cette affaire étrange, c'est donc son côté hautement paradoxal : Comment des gens sensés ont-ils pu inventer une telle histoire, si certains d'entre eux n'avaient pas vraiment découvert cette mer libre de glace et les oasis qui l'environnent dans les régions polaires, alors que tout un chacun s'attend logiquement à ne trouver dans ce coin, où les température sont extrêmes, que des vastes étendues neigeuses et glacées à perte de vue.

   A  notre avis, même un fou, ayant une imagination débordante, aurait du mal à élaborer une telle histoire. C'est comme si,  par exemple,  un jour vous découvrez, en sortant d'une forêt dense et équatoriale du Kenya, un lac gelé de plusieurs km2, sur lequel vous pouvez faire du patin à glace. Alors vous ne manquerez pas, c'est certain, de vous poser la question de savoir, quelle est l'origine de ce phénomène incroyable. Vous n'aurez pas beaucoup d'hypothèses pour vous venir en aide dans ce cas-ci : Soit, le classique micro-climat exceptionnel, soit l'action à distance d'un rayon réfrigérant extraterrestre. Il en a été de même, vous vous en doutez pour ceux qui ont été confronté avec cette affaire de mer libre inexplicable et , on ne parlait pas encore d'extraterrestres.

     Il y a aussi en second lieu notre article très sélectif, qui nous parle de cette mer libre et qui est placé à :


     A ce sujet, il nous reste à découvrir d'autres dévéloppements annexes et tout aussi révélateurs. A ce propos nous allons plus bas, montrer que la scientifique Frédérique Remy présentée déjà plus haut, dont nous avons déjà contré les dires dans notre article Recherchemerlibre.html, a bien parlé des propos qui vont suivre, mais hélas sans en tirer, aucune conclusion pragmatique actuelle.

     En effet nous serions aux anges, si un internaute à ses moments libres bien sûr, pouvait extraire du Web la moindre information sur :

- le Capitaine anglais Monson qui s'est approché à deux degrés du pôle Nord, pour y trouver une haute mer sans aucune glace.

- Un certain hollandais (à déterminer avec précision car hélas Buffon n'a pas cité son nom) qui a affirmé avoir été jusqu'au ras du pôle et qu'il y faisait aussi chaud qu'à Amsterdam en été.

- Sur un anglais nommé Goulden, qui mentionne dans un écrit au roi Charles II, l'affaire de deux vaisseaux hollandais qui auraient été jusqu'au 89° de latitude nord, et qui disent que là, ils n'avaient point trouvé de glace, mais une mer libre, ouverte et fort profonde.

      Nous avons écrit à certaines Associations Franco-Anglaises et Franco-Neerlandaises, afin d'avoir si possible, l'url d'une administration officielle qui pourrait nous retrouver les documents d'origine, correspondant à ces étranges déclarations. Hélas, nous n'avons reçu, jusqu'à présent, aucune réponse....

      Puis en troisième lieu, pour être plus précis sur cette affaire, voici l'url d'un autre ouvrage qui en parle également :



      Effectivement dans l'ouvrage de 1818 suivant :


     Nous découvrons alors en page 37, ceci :


      Une modeste traduction pourrait donner alors :

      " Le Capitaine Goulden, qui avait fait plus de trente voyages au Groenland, a rapporté à Sa Majesté, que, étant au Groenland pendant une vingtaine d'années, il fut en compagnie de deux Hollandais à l'est de l'île d'Edge. Comme les baleines fuyaient la côte, les deux Hollandais se déterminèrent à aller plus loin vers le nord, et après une quinzaine de jours, ils furent de retour. Ils dirent alors qu'ils avaient navigué jusqu'au 89 ° de latitude nord , et qu'ils ne rencontrèrent pas de glace, mais une mer libre et ouverte, et qui avait une configuration ressemblant à celle de la baie de Biscaye. M. Goulden n'étant pas satisfait par cette brutale révélation, ils lui ont présenté quatre journaux de bord des deux navires, qui en témoignaient catégoriquement, et cela, en quatre minutes, reçu l'agrément de tout un chacun. "

    Comme il serait intéressant n'est-ce pas, de retrouver la trace de la déclaration de ce Goulden , et bien sûr, aussi le nom de ces hollandais et surtout leurs journaux de bords, s'ils ont été conservés dans des bibliothèques !!!

      Autrement dit, tout se tient, et Buffon , a eu certainement en mains, les mêmes sources que celles des autres ouvrages cités, car on y retouve les mêmes déclarations.

     Puis, en quatrième lieu, y a aussi ceci, qui confirme ce qui précède

     En effet, disons que le 12 Octobre 2010, nous avons reçu de notre ami canadien Sébastien C.... la missive suivante :

----- Original Message -----
From: Sebas c
To: fred Idylle
Sent: Tuesday, October 12, 2010 2:49 PM
Subject: Mer libre du pôle Nord.

          Bonjour Fred,

     Un article très intéressant du New York Times de 1871 concernant la découverte d'une mer libre de glace où nagent des baleines dans le Pôle Nord. On y parle aussi de traité secret en les allemands et le Prince Napoléon...

          Salutations.
          Sébastien.


      Voyons alors de quoi il s'agit :



      Donc, juste au début on découvre que : " le 20 Octobre .- Des Rapports complets de la dernière expédition allemande vers le Pôle Nord ont été publiés. Il y est fait état que l'expédition fut un succès. Une mer polaire fut découverte libre de glace et grouillant de baleines..."


     En cinquième lieu, nous pouvons aussi présenter deux pages de l'ouvrage intitulé : "Sur la route du pôle : voyage et aventures de l'aéronaute Gradnier", de Léo Dex, Mame et Fils, 1901.

     En effet sur le site :


     On trouve alors :



     Et pour les pages 106 et 107, on découvre ceci :


     Et résumons tout cela, en couleur :

- Certes. Mais je ne vois pas qui pourrait m'empêcher d'utiliser les eaux de la mer libre pour ces manoeuvres ?
- Rien évidemment. A moins, pardonnez ma franchise,
à moins que la mer libre du pôle n'existe pas.
- Comment, vous ne croyez pas à l'existence de la mer libre du pôle ? - Je doute fort, tout au moins, de son existence.
- Quoi ! vous en doutez ? Comment pouvez-vous en douter !
      Que faites-vous des témoignages nombreux d'explorateurs digne de foi
qui rapportent l'avoir vue, de leurs yeux vue ?
     Sontal, aidez mes souvenirs !
     Que dites- vous des témoignages d'hommes tels que Wrangell,
Edward Parry, Ingleflied , Kane, Hayes et autres ?
     Au nord de la Sibérie, maints explorateurs russes, poussant hardiment en traineau
des pointes au delà des îles de Nouvelle-Sibérien trouvèrent partout la mer libre de glaces au printemps.
     De 1822 à 1824, l'amiral Wrangell, alors lieutenant de vaisseau,
poursuivit plusieurs entreprises de ce genre, il fut toujours arrêté par les eaux de la
Polynia ou mer libre des Russes. Voici pour les longitudes comprises entre le 90° et 180° degré
à l'est du méridien de Grenwich.
     Plus près de ce dernier méridien, et toujours à l'est, nous retrouvons la mer sans glace affirmée par Edward Parry.

Accompagné de traîneaux portant des bateaux, il marcha vers le pôle en partant du Spitzberg, mais bientôt il fut arrêté,
car sous ses pas les glaces dérivaient vers le sud plus vite que lui-même ne remontait vers le nord ;
finalement elles se brisèrent sous lui et le ramenèrent en débâcle dans les mers tempérées.
     Enfin, au débouché de ces étroits goulets reserrés entre le Groëndland et la terre de Grinnell , au débouché du canal Kennedy dans lequel nous
nous trouvons engagés, l'existence d'une mer septentrionale libre,
entièrement libre de glaces entendez-vous, est prouvée par les rapports par les intrépides
docteurs Kane et Hayes, qui successivement suivant l'un et l'autre le même
itinéraire franchissant en traîneau à travers mille périls au milieu de mille dangers
cette affreuse banquise dont la vue a coûté la vie à notre pauvre Harris,
parvinrent au nord du Groënland sur les rivages d'un océan aux eaux navigables.
     Ecoutez ce que dit Kane : " D'une éminence de cent quarante-cinq
mètres, on voyait les vagues libres de glace, sans limites et gonflés par un puissant roulis, venir se briser en écume sur la côte hérissée de récifs
."
     Ecoutez ce que rapporte
Hayes : " L'océan dormait à mes pieds ? Le petit ourlet de glaces
qui bordait les rives s'usait rapidement : avant un mois, la mer entière aussi libre de glaces, que les eaux du nord de la mer de Baffin, ne serait plus interrompue que par
quelques banquises flottantes, errant çà et là au gré des courants ou de la tempête
.
"
(fin des citations).

       Alors, d'après vous, elle y est ou pas, cette mer libre, au pôle Nord ? ...Et pourquoi le Contre-Amiral Lepotier et aussi Mr George Lacoste, n'en parlent pas du tout ?

     Mais il y a une dans cette affaire, autre chose de remarquable en effet, dans le courant de 2010, (des problèmes informatiques nous ont fait perdre la missive en question), un très aimable internaute, nous apprenait l'existence d'un opuscule de 16 pages de 1873 dont la couverture se présentait comme suit :



     Nous avons immédiatement lancé une recherche à ce sujet au Service d'information des bibliothécaires à distance (SINDBAD) et hélas cela n'a pas abouti.

     Nous avons attendu aussi vainement qu'Amazon ou d'autres librairies en ligne, nous avertissent de la disponibilité de l'ouvrage. Alors nous avons lancé un message dans certains articles de notre site à l'attention d'un internaute béni qui pourrait retrouver quelque part cet ouvrage... et donc le 31 Mai 2012, soit 3 ans environ, après le début de nos recherches nous avons reçu la missive merveilleuse suivante d'un internaute qui possédait chez lui cet opuscule si rare :

From: Phil Du T.....
Sent: Thursday, May 31, 2012 7:09 PM
To: Fred IDYLLE
Subject: De la part de Phil de PARIS !...

          Bonjour de Métropole cher Fred !

     Vous avez écrit :

"Merci d'avance à l'internaute béni, qui pourrait découvrir cet ouvrage quelque part."
     Et bien voilà, l'heure de la bénédiction a sonné ! Le texte va s'étaler sur plusieurs mails pour éviter les lourdeurs risquant d'entraver la correspondance entre nos deux adresses...

          Bonne lecture !

     A bientôt Fred !

     Avec tous mes encouragements et mes vifs remerciements pour votre travail !


C'est ainsi que les 16 pages de l'ouvrage sont arrivées chez nous sous forme d'images et nous les avons digitalisée sans crainte, car cet ouvrage qui est on le sait de 1873, a bien plus de 70 ans, et est donc tombé dans le domaine public.

     Voyons par exemple ce passage du livre de Jules Gay :


    " En 1854, comme nous l'avons déjà dit plus haut, le docteur américain Kane, après avoir hiverné dans le détroit de Smith par 78° 50 latitude N., envoya son intendant Morton en reconnaissance vers le nord. Parti le 4 juin du vaisseau, Morlon, après avoir suivi pendant .vingt jours les bords du canal Kennedy, le long delacôte occidentale du Groénland, après avoir vu la glace devenir de moins en moins compacte, et la vie reparaître à mesure qu'il avançait, se trouva le 24 juin, par 81° latitude, en face d'une mer libre de glace à perte de vue. La côte du Groénland, cessant de courir vers le nord, s'infléchissait à l'est, tandis que la terre de Grinnel, formant l'autre rive du canal, s'élevait droit au nord, montrant les sommets neigeux des monts Parry, la terre la plus septentrionale qui ait été aperçue. Morton, après avoir suivi la mer libre pendant plusieurs milles sans en voir les limites, revint annoncer celle découverte au docteur Kane .

    Ces résultats avaient été révoqués en doute par les Anglais ; le docteur Hayes, qui avait accompagné le docteur Kane dans sa première expédition, résolut de revoir cette mer polaire et de contrôler l 'exactitude des renseignements fournis par Morton. ll partit du port Foulke, où il avait hiverné, et, après quarante-un jours de marche pénible, arriva au bord du bassin polaire. Voici dans quels termes il consigna sa découverte, dans une note laissée au lieu même où il s'arrêta : "Je crois, d'après mes observations, que nous sommes à 81'35' latitude N. et 70° 30' longitude 0uest. La glace pourrie et les crevasses nous empêchent d'aller plus loin. Le canal Kennedy paraît s'ouvrir dans le bassin polaire. Aussi, persuadé qu'il est navigable en juillet, août et septembre au moins, je retourne à ma station d'hiver pour essayer de pousser mon navire au travers des glaces après la débâcle de cet été. " (19 mai l861.)"


    On trouve aussi cela :

    "Dans l'océan Pacifique, le symétrique du Gulf-Stream, le Kuro-Siwo, ou courant noir du Japon, verse également, par le détroit de Behring, une partie de aes eaux dans le bassin polaire.( Les côtes de la Nouvelle-Sibérie, comme celles du Spitzberg, sont couvertes de bois flottés appartenant à des essences d'Amérique, Ils n'ont pu être charriés que par le Gulf-Stream. )"

    Cette affaire de bois flottés est bien plus extraordinaire, que Jules GAY ne le pensait. En effet cette affaire va nous permettre d'évoquer, en passant, d'autres affaires de même nature, dont ne parle pas Jules Gay, sans doute, pour que l'on ne l'incrimine pas, comme il est dit plus haut, par Greely , de parler sans discernement : "... de phénomènes qu'on accuse si souvent les voyageurs de peindre de couleurs trop vives"

Mais voyons cela plus avant. Voici un paragraphe de livre incomparable de l'auteur Marshall B.Gardner, dont nous avons parlé plus haut.
  


      Donc à la page 253 de cet ouvrage, hélas non encore trduit en français, on découvre ceci :



      Et notre modeste traduction est alors :

Bois flottant et graines de plantes.

     "Maintenant, nous allons suivre plus en détail les preuves de ces différentes formes de vie dans l'Arctique. Nous avons déjà parlé de bois flottant se trouvant a des emplacements tels que cela ne peut provenir que de l'intérieur de la Terre. Ce phénomène est si fréquent que les explorateurs dont nous avons évoqués les exploits, ont presque tous eu, à nous dire des choses à ce sujet. Mais parfois, même, on a vu cette étrange chose dans les mers arctiques, que certains arbres portaient des bourgeons verts . Certaines graines d'espèces inconnues, comme par exemple des espèces tropicales ont été trouvées, à la dérive, en descendant des courants du Nord. Un très intéressant cas de cette nature, fut de trouver la semence de la fève d'Entada, une fève tropicale mesurant 9/4 d'inch (5cm environ). Cette découverte remarquable a été faite par une expédition suédoise sous Otto Torell près Trurenberg Bay, et il est évident que cette semence doit provenir de l'intérieur de la Terre, car elle est tirée d'un arbre qui ne pousse que dans des conditions tropicales, et elle aurait été désintégrée, si elle avait été trimballée pendant de nombreux mois, depuis de lointaines régions du monde entier, comme ce serait le cas si elle était venue à partir des régions tropicales connues, de cette planète."

     Des pousses de plantes tropicales en plein zone arctique. Curieux n'est-ce pas que tout cela !!!      A vous de juger...

    Fin de la note n° 9, et suite du texte du Science et Avenir d'Oct. 1958)


    Maintenant que la preuve éclatante a été faite des possibilités de la flotte sous-marine atomique les U.S.A. vont entreprendre une politique systématique d'amélioration du rendement des propulseurs, quitte à prendre le risque d'avoir des réacteurs un peu moins robustes. Le réacteur du Nautilus est un véritable gouffre sur le plan économique. Sa première charge qui lui a permis de parcourir 42 500. milles a coûté 4 millions de dollars. Même si l'on admet que l'uranium résiduel pollué garde 50 % de sa valeur financière le prix du CV heure ressort à 10 fois celui du CV/heure fourni par un moteur classique.

    Fort heureusement les choses évoluent rapidement. Déjà, on commence à publier quelques chiffres sur les nouveaux réacteurs qui vont équiper les prochains submersibles: or, ces chiffres sont très encourageants. Le capitaine Anderson, commandant- le Nautilus, et qui est lui-même ug spécialiste des questions nucléaires, a déclaré ré cemment à New York que les nouveaux réacteur produiraient de l'énergie qui serait à peine deu) fois plus chère que celle que produisent les pro pulseurs d'un sous-marin classique.

    Certes, il faut bien se dire que le calcul du pri) de l'énergie atomique outre-atlantique est faussi par le tarif artificiel de l'uranium enrichi. Tou tefois, si nous nous en tenons aux déclaration: du capitaine Anderson, nous devons remarquer que le prix du CV/heure auquel il fait allusion semble bien être celui des moteurs diesel actionnant les sous-marins en surface.

    Pour les plongées profondes, le problème changi du tout au tout. En effet, les accumulateurs soni des engins à très mauvais rendement; les perte: dыes à leur charge et à leur décharge atteignem pratiquement 50 °,', dans les conditions d'exploitation d'un sous-marin. Ainsi, le prix de l'énergie en plongée est-il doublé par rapport à celui de l'énergie fournie directement par les diesels au), arbres d'hélices. Dans ces conditions, la propulsior nucléaire en plongée n'apparaоtrait pas comme plus coыteuse que celle des sous-marins classiques

    Ces conditions, valables pour les militaires résignés à payer plus cher la propulsion sous-marine, restent-elles valables pour le cargo ?... Dans le cas assez particulier des routes polaires, la réponse est positive puisque, nous l'avons vu, la solution sous-marine permet précisément de raccourcir de moitié environ la longueur classique des itinéraires. La dépense énergétique resterait donc identique à celle d'un navire classique transportant les marchandises entre Paris et Los Angeles par exemple, tandis que les autres frais comme ceux de l'équipage et l'immobilisation du navire se trouveraient toujours divisés par deux du fait de la réduction du parcours.

LE GLAS A SONNÉ POUR LES NAVIRES DE SURFACE.


    Où en est la France, dans le domaine de la navigation sous-marine atomique ? La Marine Nationale a mis en chantier un premier sous-marin atomique de 5 450 tonnes. Malheureusement, la date d'achèvement de ce bâtiment ne peut être fixée pour le moment. En effet, pour équiper son réacteur, si nous ne voulons pas mettre à flot un navire totalement dépassé sur le plan technique, il nous faut de l'uranium enrichi, car les U.S.A., seuls fournisseurs possibles à l'heure actuelle, ont une règle absolue : pas un gramme de ce produit ne peut être cédé pour un usage militaire. On sait que la France a présenté à Genève, le mois dernier, ses projets pour la réalisation d'une usine franзaise de séparation isotopique. Même si la construction de cette usine, démarrait avant l'an prochain, il faudrait compter un délai assez important pour son achèvement et sa mise au point, puis pour que sa production cummulée fournisse le tonnage nécessaire à un réacteur de sous-marin. En admettant, bien entendu, que le sous-marin dispose en matière de combustible enrichi, d'une priorité absolue.

    En attendant, la France dispose toutefois d'un biais intéressant pour se familiariser avec les moteurs atomiques marins. Celui d'entreprendre la construction d'un navire de commerce atomique, d'un pétrolier, par exemple. Dans ce cas alors, les U.S.A., qui nous ont déjà fourni de l'U 235 à diverses concentrations pour nos réacteurs de recherche, ne refuseront pas la livraison du combustible nécessaire. La France pourra alors se familiariser avec la construction de réacteurs à hautes performances. Au moment où; notre propre production de combustible enrichi sera suffisante, nous pourrons aborder sans tвtonnement l'équipement de notre premier sous-marin atomique.          A moins que d'ici là, l'idée du cargo sous-marin fasse de tels progrès, qu'il devienne possible, sans invraisemblance, de solliciter des U.S.A. la fourniture d'uranium enrichi pour l'équipement d'un navire sous-marin qui n'aurait pas une destination militaire...

    L'amiral Monsen n'a-t-il pas déclaré récemment aux États-Unis : "Le glas a sonné pour les navires de surface. La transformation des navires sera évidemment progressive, mais elle sera totale et s'accomplira aussi bien dans les flottes marchandes que polir les navires de combat." Dès que la technique le permet, l'homme a, en effet, tout intérêt à quitter la limite perturbée de l'air et de la mer pour naviguer dans le grand calme qui règne sфus le miroir de la surface.

Georges LACOSTE             


III Conclusion



    Vous avez bien lu plus haut : LE GLAS A SONNÉ POUR LES NAVIRES DE SURFACE.. Donc L'homme propose, et cependant c'est le Maître du Temps qui lui, dispose. Pas un seul de ces cargos sous-marins, si bien décrits plus haut, n'a vu le jour alors que le monde du commerce est très puissant, et n'hésite pas une seconde pour faire valoir ses droits. Certains diront vite fait, que la technologie n'était pas encore au point dans le temps qui a suivi cet exposé du sieur Georges Lacoste, ou que cela n'a pu se réaliser pour d'autres raisons économiques non connues etc...

     Le site ARTivision, pense que nos progrès en Informatique et consorts,, nous auraient vite permis de surmonter les difficultés inhérentes à la construction de ces cargos sous-marins. Mais ARTivision affirme aussi, que le passage sous le Pôle de nombreux sous-marins"était bien trop dangeureux ", pour que l'on s'y risque, à cause bien sûr du vortex polaire, qui s'y manifeste à certains moments.

    Mais, c'est la revue "La Recherche", citée plus haut :


qui, va nous permettre d'accéder à un niveau de compréhension très philosophique, concernant la nature humaine.

    En effet dans cette revue nous avons eu le bénéfice de découvrir un article de 4 pages sur le célèbre naturaliste Buffon (1707-1788), dont nous avons parlé, dans notre article déjà cité plus haut :

http://www.artivision.fr/docs/Buffon.html

    Voici donc, une partie du début du remarquable article de Mme Frédérique Rémy en question :


    Et voici aussi, la partie qui nous interpelle grandement :


    L'auteur reprend donc les affirmations vues plus haut concernant le capitaine Anglais Monson qui, en se dirrigeant droit vers le Pôle, est arrivé dans une haute mer sans aucune glace. Il y a aussi, l'hitoire d'un hollandais qui a prétendu avoir été jusque sous le pôle, et qui affirma qu'il y faisait, aussi chaud qu'à Amsterdam en été. Mais, elle ne nous parle pas du nommé Goulden, qui a recueilli le témoignage de deux autres Hollandais, et qui lui dirent, qu'ils avaient été jusqu'au 89e degré de latitude, c'est-à-dire, à un degré du pôle, et que là, ils n'avaient point trouvé de glaces, mais une mer libre et ouverte, fort profonde et semblable à celle de la baye de Biscaye. Ces hollandais lui montrèrent quatre journaux des deux vaisseaux, qui attestaient la même chose.

     Malgré tout cela, cette scientifique continue à croire que tous ces gens ont menti, et que la mer libre de glace n'existe pas, alors qu'elle avait certainement plus de moyens qu'ARTivision, pour aller vérifier tout ce qui précède et que nous affirme Buffon, et mettre ainsi la main, par exemple, sur les livres de bord , en question des hollandais et autres Monson anglais. Cette scientifique semble ignorer le fait, qu'en plein système moderne, analysé par toutes sortes de médias prétendus évéillés, on nous a parfaitement et sournoisement mystifiés, dans de nombreux cas, comme par exemple, l'affaire du Crash de Missouri en Mai 1941, l'affaire de Pearl Harbor en Déc. 1941, l'affaire du crash de de Roswell en Juillet 1947, l'affaire de l'assassinat du Président Kennedy en Nov. 1963, l'affaire du débarquement bidon des américains sur la Lune en Juillet 1969, l'affaire de la destruction des tours jumelles de New-York en Sept. 2001... etc..., et bien d'autres affaires encore cachées...

     Voir quelques unes de ces affaires dans nos articles :

http://www.artivision.fr/docs/mystifications.html

http://www.artivision.fr/docs/raisonis.html

http://www.artivision.fr/docs/FlashbacksurRoswell.html

http://www.artivision.fr/docs/MissouriCrash1941.html
...etc...
     Alors, il faut savoir que le niveau du secret concernant l'affaire de la Terre creuse , est au-dessus de tout ce qui précède et donc tout est fait, pour nous cacher la Vérité sur cette affaire, et cette scientifique une fois plus... voir notre article clef :

http://www.artivision.fr/docs/Recherchemerlibre.html

, montre son obstination, à se laisser leurrer par ses pairs et consorts. C'est son droit le plus absolu. Mais le site ARTivision lui, poursuivra sans relache, sa quête d'une vérité inouïe, qui concerne l'humanité entière, et que l'on nous cache en Très Haut lieu, pour de vulgaires questions de prestige national, et de dérisoires sujets économiques et militaires. Voilà, ci-dessous, la preuve que nous ne nous tournons pas les pouces, de satifaction dans l'état de notre situation actuelle.


A bon entendeur salut...

           Fred IDYLLE

     Article mis en page le 02/12/2012 , et revu le 03/12/2012 , et revu le 04/12/2012 , et revu le 08/12/2012 , et revu le 10/12/2012 , et revu le 11/12/2012 , et revu le 19/12/2013 .

IDYLLE Fred

Retour à la page d'accueil